Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cancer du rein : tuer les tumeurs par le froid

Le cancer du rein touche 10 000 personnes chaque année. Près de 60% de ces tumeurs sont diagnostiquées à un stade précoce, leur tumeur mesure le plus souvent moins de 4 cm. Autre particularité, ces malades ne présentent aucun symptôme et leur cancer est détecté de manière fortuite, lors d'un radio ou d'une échographie abdominale. Actuellement, le traitement de référence de ces petites tumeurs est la chirurgie (intervention appelée néphrectomie partielle qui consiste à n'enlever que la tumeur en épargnant le rein). Cette intervention n'est pas dénuée de complications puisqu'elle s'accompagne dans près de 20% des cas d'hémorragie, de fuite d'urine au niveau du rein, d'infections, d'embolie pulmonaire…). L'équipe médicale du Centre Hospitalier Lyon Sud (CHU de Lyon) est une des six équipes* françaises à expérimenter la nouvelle technique prometteuse qu'est la cryothérapie.

Le cancer du rein touche 10 000 personnes chaque année. Près de 60% de ces tumeurs sont diagnostiquées à un stade précoce, leur tumeur mesure le plus souvent moins de 4 cm. Autre particularité, ces malades ne présentent aucun symptôme et leur cancer est détecté de manière fortuite, lors d’un radio ou d’une échographie abdominale. Actuellement, le traitement de référence de ces petites tumeurs est la chirurgie (intervention appelée néphrectomie partielle qui consiste à n’enlever que la tumeur en épargnant le rein). Cette intervention n’est pas dénuée de complications puisqu’elle s’accompagne dans près de 20% des cas d’hémorragie, de fuite d’urine au niveau du rein, d’infections, d’embolie pulmonaire…). L’équipe médicale du Centre Hospitalier Lyon Sud (CHU de Lyon) est une des six équipes* françaises à expérimenter la nouvelle technique prometteuse qu’est la cryothérapie.

Les atouts de la cryothérapie : technique mini-invasive, indolore avec une durée d’hospitalisation réduite à 48h00
Peu invasive puisque sans ouverture chirurgicale, la cryothérapie traite, par le froid, les tumeurs de moins de 4 cm qui représentent 60% des cancers du rein. L’intervention se déroule dans une salle de scanner sous anesthésie générale. Les aiguilles de cryothérapie sont placées au sein de la tumeur à travers la peau de manière très précise grâce au scanner. Ces aiguilles conduisent un gaz réfrigéré (Argon) qui va congeler la tumeur. Une fois l’opération terminée, le patient n’a ni cicatrice ni douleur. Sa durée moyenne d’hospitalisation est de 48h contre au moins 5 jours pour la chirurgie. Aucun autre traitement chimiothérapie, radiothérapie…) n’est nécessaire pour ces tumeurs bien localisées au rein. Seul un suivi radiologique sera mis en place.
L’expérience a commencé en avril 2009. Huit patients ont été traités avec succès.

* seuls les CHU de Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, Nantes et St Louis (APHP) initient la cryothérapie dans le traitement des cancers du rein. Le Centre Hospitalier Lyon Sud couvre tout le Grand Est français.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de Saint-Etienne : 40 centres maladies rares labellisés

Le mois dernier a eu lieu la Journée internationale des maladies rares. L’occasion pour le CHU de Saint-Etienne d’annoncer la labellisation pour cinq ans de quarante centres d’expertise, tous dédiés à la prise en charge de ces pathologies. Une décision ouvrant la voie à de nouvelles perspectives en termes de prise en charge et de suivi des patients.

Au CHU de Nîmes, on veille à la qualité du sommeil

Ce mois de mars a été marqué par la 24e Journée internationale du sommeil, encadrée au CHU de Nîmes par le service des Troubles du Sommeil et Acupuncture et l’Institut national du Sommeil et de la Vigilance (INSV). L’occasion pour ces deux acteurs de revenir sur les gestes simples à mettre en place pour favoriser un bon sommeil, notamment l’activité physique.