Cancer du sein : la 1ère consultation de gestion des risques s’installe à la Salpêtrière

Cette consultation dédiée à la prévention du cancer du sein a pris place dans le service rénové de chirurgie et cancérologie gynécologique et mammaire, dirigé par le Pr Catherine Uzan, de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP et de la Faculté de médecine Sorbonne université. Ouverte depuis fin mai, elle s’adresse à toutes les femmes qui désirent évaluer et quantifier leur risque de cancer du sein. Avec pour seul impératif de prendre directement rendez-vous en ligne.
Cette consultation dédiée à la prévention du cancer du sein a pris place dans le service rénové de chirurgie et cancérologie gynécologique et mammaire, dirigé par le Pr Catherine Uzan, de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP et de la Faculté de médecine Sorbonne université. Ouverte depuis fin mai, elle s’adresse à toutes les femmes qui désirent évaluer et quantifier leur risque de cancer du sein. Avec pour seul impératif de prendre directement rendez-vous en ligne.
Cette première consultation du genre s’intègre dans la mise en œuvre inédite d’une Plateforme hospitalo-universitaire de gestion des risques en cancérologie (PGRC) élaborée par l’AP-HP et les Instituts universitaires de cancérologie (IUC) et d’ingénierie en santé (IUIS) de la Faculté de médecine Sorbonne université. L’AP-HP ouvrira prochainement une consultation similaire à l’hôpital Tenon.

Une démarche globale de santé publique

La création de cette consultation de gestion des risques de cancer du sein à l’AP-HP s’inscrit dans une démarche globale de santé publique, qui repose sur la médecine des quatre «P» (prédictive, préventive, personnalisée et participative) et qui vise à : évaluer et quantifier le risque de cancer du sein à l’aide de modèles mathématiques et d’algorithmes spécifiques ; prendre une décision partagée avec les patientes concernant leur dépistage, en s’appuyant sur leurs données individualisées fondées sur leurs antécédents personnels et familiaux ; proposer à chaque patiente un plan personnalisé de prévention et un suivi adapté sous la forme d’un coaching individualisé. 

Du dépistage au recueil de données épidémiologiques

Les personnes, chez qui un risque élevé de cancer sera dépisté, pourront être adressées au réseau de suivi des femmes à risque de cancer du sein de l’AP-HP. Avec l’accord préalable des patientes, les données recueillies à l’issue des consultations seront utilisées à des fins de recherche et contribueront notamment à définir des algorithmes de calcul de risque, de recherche clinique et épidémiologique. 
L’AP-HP a du reste pour objectif d’ouvrir des consultations de gestion des risques pour d’autres types de cancers (urologie, digestif, pneumologie, endocrinologie…), notamment au sein des hôpitaux universitaires Pitié-Salpêtrière-Charles Foix et de l’Est Parisien.
Plus de 61000 patients, dont près de 39000 nouveaux patients, ont été pris en charge pour un cancer en 2017 à l’AP-HP, soit environ 1/3 des patients d’Île-de-France.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.