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Un projetrnmédical commun « douleur et soins de support » pour une prise en chargerncomplémentaire et pluridisciplinaire
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rnLe CHU de Nantes et l\’Institut dernCancérologie de l’Ouest (ICO)rncollaborent étroitement et ont mis en place une offre de soins publique derngrande qualité en cancérologie. Souhaitant travailler sur une approche globalernet coordonnée du patient douloureux, les équipes médicales du Dr Denis Labbe,rnresponsable du service Anesthésie Douleur à l’ICO René Gauducheau et du PrrnJulien Nizard, médecin en charge du centre fédératif douleur, soins palliatifs et de support,rnéthique clinique et thérapies complémentaires du CHU de Nantes, ontrnainsi élaboré un projet médical commun relatif à la prise en charge de larndouleur et des soins de support. Au quotidien, elle se traduit par unerncollaboration des professionnels des deux structures autour du patient :rnanesthésistes, algologues, radiologues interventionnels, professionnels desrnsoins de support… L’objectif est d’offrir une prise en charge adaptée enrnproposant des traitements complémentaires validés collectivement lors dernréunions de concertation pluridisciplinaire.
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rnDans ce cadre, les patients souffrant de douleurs liées au cancer ournséquellaires des traitements du cancer sont pris en charge par l’ICO et le CHUrnde diverses manières : consultations, hospitalisation de jour, hospitalisationrnconventionnelle, réalisation d’actes techniques antalgiques…
rnDe même, les patients présentant des douleurs chroniques non cancéreusesrn(lombalgies, céphalées, douleurs neuropathiques…) sont traités au CHU dernNantes, avec une prise en charge diagnostique et thérapeutique,rnpluriprofessionnelle et pluridisciplinaire des douleurs chroniques dans lesrnunités ambulatoires ou d’hospitalisation de semaine.
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rnDes techniques innovantes et hautement spécialisées
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rnLe CHU de Nantes et l’ICO développent des techniquesrninterventionnelles innovantes de prise en charge de la douleur telles que larnrTMS (repetitive Transcranial Magnetic Stimulation), la pose de pompesrnintrathécales et la radiologie interventionnelle. À titre d’exemples, la rTMSrnest une technique innovante qui consiste à stimuler de façon précise certainesrnzones cérébrales pour le traitement des douleurs rebelles mais aussi larndépression grave. La pompe intra-thécale est, quant à elle, un dispositifrnimplanté sous la peau au niveau de l’abdomen et relié à la colonne vertébrale,rnpermettant d’administrer des antalgiques avec plus d’efficacité et moinsrnd’effets indésirables que par voie orale. En outre, dans certains cas derndouleurs réfractaires, des techniques innovantes de « cerveau assisté parrnordinateur», favorisent l’entraînement de certaines zones cérébrales permettantrnl’inhibition de la douleur ; elles sont réalisées au CHU par l’équipe derndouleur et de neurochirurgie.
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rnParallèlement, le traitement de la douleur grâce à la radiologierninterventionnelle a démarré à l\’ICO au printemps 2016. C’est le fruit d’unernétroite collaboration entre le CHU, qui met à disposition trois radiologuesrninterventionnels, et l’ICO qui dispose d’un plateau technique de pointe. Cetterncollaboration exceptionnelle sur le plan national, permet auxrnanesthésistes-algologues de l’ICO d’assister les patients de manière globale,rndu geste opératoire à la prise en charge des douleurs. Ainsi, le CHU et l’ICOrnapportent à des patients souffrant de pathologies complexes, une prise enrncharge de haute technicité.
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rnUn accompagnement coordonné et personnalisé pour une meilleure qualité de vierndes patients
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rnDéfinie en réunion de concertation pluridisciplinaire, la prise en charge durnpatient se fait de manière coordonnée permettant son orientation en fonction dernsa pathologie : vers la radiothérapie, la médecine nucléaire, la radiologierninterventionnelle, la chirurgie osseuse réparatrice, ou vers la pose de pompesrnintra-thécales. L’approche personnalisée et globale repose également sur lernrecours à certaines thérapies complémentaires reconnues dans les domaines de larndouleur chronique et de la cancérologie. Ces thérapies sont réalisées par desrnmédecins et infirmiers spécialisés et diplômés en acupuncture, hypnose,rnmédecine manuelle-ostéopathie, toucher relationnel…
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rnPar ailleurs, la consultation d’éthique clinique des deux établissementsrnfavorise la démarche éthique et la médiation. Elle associe des compétencesrnmédicales, soignantes, psycho-sociales mais également des sciences humaines.
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rnUne dimension universitaire renforcée en matière d’enseignement et dernrecherche
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rnSur le plan universitaire, le CHU de Nantes et l’ICO portent également, avec cernprojet, une dynamique de haut niveau. Ainsi, le CHU de Nantes réalise desrnpublications et ouvre des essais cliniques favorisant l’inclusion des patientsrndu CHU et de l’ICO dans les protocoles de recherche. En matière d’enseignement,rnde nombreuses actions sont portées conjointement autour de formationsrnuniversitaires axées sur la douleur, les soins palliatifs, l’éthique cliniquernet des techniques complémentaires : hypnose, médecine manuelle et acupuncture.
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rnEnfin, le CHU de Nantes et l’ICO contribuent fortement à la dynamiquerndépartementale du centre d’étude territorial de la douleur (CETD) labellisé parrnl’Agence Régionale de Santé.
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rnAvec ce projet médical douleur et soins de support, le CHU de Nantes et l’ICOrnfacilitent et améliorent la prise en charge de la douleur chronique du patientrnatteint de cancer.
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rnChiffres clés pour la prise en charge de la douleur
rnNombre de consultations médicales : ICO : 1612 – CHU de Nantes : 7000
rnNombre d’hospitalisation conventionnelle : ICO : 108 – CHU de Nantes : 330
rnNombre d’hospitalisation ambulatoire : ICO : 356 – CHU de Nantes : 430
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