Cancérologie : Toulouse capitalise sur les bons scores

Nouveau modèle de coordination des soins, de la recherche et de l’enseignement en cancérologie, l'Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) fait siens les excellents scores du CHU et de l'Institut Claudius Regaud obtenus au palmarès du Point. Il se félicite également du bon classement des cliniques privées locales. Ces points cumulés font de l'IUCT un des pôles nationaux de référence dans l'offre de soins en cancérologie.

Nouveau modèle de coordination des soins, de la recherche et de l’enseignement en cancérologie, l’Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) fait siens les excellents scores du CHU et de l’Institut Claudius Regaud obtenus au palmarès du Point. Il se félicite également du bon classement des cliniques privées locales. Ces points cumulés font de l’IUCT un des pôles nationaux de référence dans l’offre de soins en cancérologie.
Les détails du classement
Le Centre Hospitalier Universitaire et l’Institut Claudius Regaud sur le podium
2e place – cancer du sein (1434 séjours) après l’Institut Curie à Paris
2e place – cancer de la thyroïde (226 séjours) après l’hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris
2e place – cancers ORL (312 séjours) après l’Institut Gustave Roussy à Villejuif
3e place – cancers gynécologiques (376 séjours) après le centre Oscar Lambret à Lille et l’Institut Curie à Paris
Une 4ème place pour le traitement de 4 cancers
4e – cancer de la prostate après l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris(1er), l’hôpital Lyon Sud (2e) et l’hôpital Foch à Paris (3e)
4e – cancer du rein  après l’institut mutualiste Montsouris à Paris (1er), l’hôpital Foch à Paris (2e) et l’hôpital Lyon Sud (3e)
4e – cancer du côlon et de l’intestin après le CHU de Bordeaux (1er), l’institut mutualiste Montsouris à Paris (2e) et l’hôpital Saint-Antoine à Paris (3e)
4e – chirurgie des cancers osseux après l’hôpital Cochin à Paris (1er), le CHU de Lille (2e) et le CHU de Nantes (3e)
Quant aux établissements privés de Midi-Pyrénées, partenaires de l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse, ils se distinguent  pour le traitement des cancers  de la prostate, gynécologiques, du côlon ou de l’intestin et de la thyroïde.

En savoir plus sur
L’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse (IUCT) est un dispositif original où les acteurs publics et privés de l’oncologie à Toulouse et en Région Midi-Pyrénées se retrouvent pour définir une politique et des actions de coopération dans le domaine de la cancérologie.
Ensemble, ils développent des activités de recherche, les liens entre le soin et la recherche, ils assurent la formation et la diffusion des connaissances médicales et scientifiques et construisent des parcours de soins coordonnés pour les patients.
L’IUCT rappelle l’importance de son plateau technique
21 accélérateurs de radiothérapie – 9 en secteur public dont 7 à l’ Institut Claudius Regaud et au Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse et  12 dans les établissements privés
L’IUCT souligne aussi qu’il assure 10% des radiothérapies pédiatriques réalisées en France.
L’Institut annonce l’acquisition prochaine d’un Gamma knife utilisé pour des traitements neurochirurgicaux en radiothérapie stéréotaxique et sa candidature à l’installation d’un équipement de Protonthérapie : technique innovante qui utilise des faisceaux de protons permettant d’épargner presque totalement les tissus sains du site à traiter, tout en donnant une dose très élevée à la zone ciblée.

L’IUCT tire aussi son excellence de son pool de chercheurs : 73 équipes de recherche soit environ 1000 chercheurs dans des domaines aussi différents que les mathématiques, la physique, la chimie, les sciences de l’ingénieur ou la médecine et la biologie, développent de nombreux projets en cancérologie.

Les partenaires de l’IUCT
– Centre hospitalier universitaire de Toulouse
– Institut Claudius Regaud
– Université Toulouse III –  Paul Sabatier
– Inserm
– CNRS
– Toulouse métropole
– GCS des hôpitaux publics de Midi- Pyrénées
– GCS de cancérologie privée de Midi- Pyrénées
– Oncomip
– Ligue nationale contre le cancer
– Etablissement français du sang
– Fondation Toulouse Cancer Santé

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

Dossier : l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

L’Accident Vasculaire Cérébral touche 150 000 personnes par an. Responsable de 110 000 hospitalisations selon le ministère de la santé, cet arrêt soudain de la circulation sanguin à l’intérieur du cerveau représente la troisième cause de décès chez l’homme et deuxième chez la femme, soit au total 30 000 décès par an. En France, plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles suite à un AVC.

AVC : la promesse d’une prise en charge en moins de dix minutes

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Coup d’oeil sur le métier d’infirmière formatrice

Isabelle Teurlay-Nicot est infirmière formatrice auprès des aides-soignants à l’IMS (Institut des Métiers de la Santé) du CHU de Bordeaux. Un métier qui ne se limite pas seulement à la notion d’apprentissage. En juillet dernier, elle a accepté de revenir sur cette profession ou se mêlent expertise médicale et pédagogie.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.