Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cancérologie : Un suivi personnalisé des patientes

Depuis plusieurs années, le service de gynécologie du Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers assure le traitement chirurgical et chimiothérapique des patientes atteintes de pathologies gynécologiques cancéreuses.

Le nombre croissant de patients :
509 consultations d’oncologie en 1999 contre 399 l’année précédente, la difficulté de la prise en charge et la volonté de l’équipe d’assurer des soins et un suivi de qualité l’ont amené à élaborer un mode de fonctionnement original qui vise à optimiser les soins à chaque étape de la prise en charge.

L’infirmière référente

Chirurgien, chimiothérapeute, radiothérapeute étudient les dossiers au cours d’une réunion pluridisciplinaire et décident des traitements complémentaires. Aujourd’hui l’infirmière assiste à ces réunions afin de connaître parfaitement les dossiers. Elle note la décision prise par l’équipe afin de programmer immédiatement les différents rendez-vous.
Elle sera également présente à la consultation d’annonce du diagnostic apportant aussi les réponses aux différentes interrogations concernant les traitements et notamment la chimiothérapie ? si la patiente n’a pas osé s’en ouvrir au médecin.
Elle assiste également à la consultation de chimiothérapie, planifie les séances et commande les traitements en collaboration avec la pharmacie centrale qui en effectue la préparation.
C’est elle, enfin, qui accueille la patiente pour la séance de chimiothérapie, en étroite collaboration avec les aides-soignantes. Ainsi c’est une seule et même personne qui est présente tout au long du suivi, ce qui lui donne une plus grande proximité, une meilleure connaissance du dossier et une plus grande efficacité dans l’application du traitement.

A côté du tandem « médecin-infirmière » plusieurs autres professionnels interviennent pour assurer la meilleure prise en charge possible.

Un réseau de compétences

Une intervention médico-psychologique vient en complément de la prise en charge, en collaboration avec l’Unité de Consultations Médico-Psychologiques. L’infirmière en psychiatrie rencontre toutes les patientes pour lesquelles un diagnostic de cancer est posé.

Elle permet de dépister les souffrances psychologiques nécessitant l’intervention du médecin psychiatre. Les aides-soignantes ont été partie prenante dans ce projet. En effet, ce sont elles qui assurent, le jour de la cure, l’installation et le confort de la patiente. Tout un travail a été mené sur la personnalisation des menus afin de favoriser et stimuler l’appétit souvent perturbé par le traitement : possibilité de choisir ses plats, présentation plus agréable avec des assiettes et couverts de couleur?

Auteurs : Gislaine Marco, sage-femme cadre, Muriel Rogeon, sage-femme, Catherine Magnan, infirmière, Agnès Bertrand, infirmière, Marie-France Grégoire, aide-soignante et Martine Pasquiers, agent des services hospitaliers – service de Gynécologie-obstétrique du C.H.U. de Poitiers.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”