Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cancers du poumon : la chirurgie mini-invasive robot-assistée adoptée par le CHU Dijon Bourgogne

Nouveauté pour les patients de Bourgogne Franche-Comté qui souffrent d’un cancer du poumon de stade précoce, le CHU leur propose désormais proposer une lobectomie par voie mini-invasive robot-assistée. Les avantages de cette intervention hautement spécialisée sont nombreux : des douleurs plus légères, une diminution des risques de complications respiratoires, un temps d’hospitalisation et une meilleure récupération et très peu de séquelles cicatricielles. La lobectomie robot-assistée favorise aussi un retour à domicile plus précoce, dans les mêmes conditions de sécurité.

Nouveauté pour les patients de Bourgogne Franche-Comté qui souffrent d’un cancer du poumon de stade précoce, le CHU leur propose désormais proposer une lobectomie par voie mini-invasive robot-assistée. Les avantages de cette intervention hautement spécialisée sont nombreux : des douleurs plus légères, une diminution des risques de complications respiratoires, un temps d’hospitalisation et une meilleure récupération et très peu de séquelles cicatricielles. La lobectomie robot-assistée favorise aussi un retour à domicile plus précoce, dans les mêmes conditions de sécurité.
En améliorant les capacités de récupération des patients, cette technique apparait également comme plus favorable pour la suite de la prise en charge et les traitements complémentaires éventuels, type chimiothérapie. En tout point, la lobectomie robot-assistée représente ainsi un bénéfice certain pour les patients. 
Technique récente, la lobectomie robot-assistée n’est pratiquée que dans une dizaine d’établissements en France. Pour la grande région Bourgogne Franche-Comté, le CHU Dijon Bourgogne est le 1er et le seul à la réaliser. Depuis 2013, le service de Chirurgie Cardio-Vasculaire et Thoracique du CHU Dijon Bourgogne proposait déjà la vidéo-thoracoscopie aux patients souffrant d’un cancer du poumon de stade précoce. Aujourd’hui, le développement de la robot-assistance vient accroitre le bénéfice de cette chirurgie mini-invasive. Cette nouvelle technique, réalisée par le Docteur Pierre-Benoît Pages, permet de maintenir un geste curatif de haute qualité tout en limitant plus encore la résection pratiquée.
À l’appui du robot chirurgical et dans la continuité de ce premier geste, le service de Chirurgie Cardio-Vasculaire et Thoracique réalise également la résection du médiastin, notamment pour les thymomes. Dans un délai de six mois à un an, l’emploi du robot chirurgical dans le domaine des cancers thoraciques verra son usage s’amplifier, ouvrant des perspectives nouvelles et inexistantes jusqu’alors. Il permettra notamment de traiter des tumeurs plus complexes. 
En proposant cette nouvelle technique chirurgicale mini-invasive, le CHU Dijon Bourgogne élargit sa palette de soins, uniques à l’échelle de la grande région. L’établissement témoigne ainsi de sa forte implication dans le domaine de l’innovation avec pour préoccupation essentielle l’amélioration de la qualité de prise en charge des patients

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.