"Pour la première fois, un pacemaker miniature de dernière génération a été implanté sur deux adultes originaires du Languedoc‐Roussillon souffrant d’insuffisance cardiaque" a annoncé l’équipe de Rythmologie du CHU de Nîmes. L’intervention s’est déroulée le 18 février 2016. Les patients ont pu regagner leur domicile dès le lendemain après une intervention sous anesthésie locale ayant duré moins d’une heure.
Le pacemaker est un dispositif médical permettant d’accélérer le rythme cardiaque des patients dont le cœur bat trop lentement. Jusqu’alors, l’appareil se composait d’un boitier contenant la batterie et le système électronique, logé sous la peau, en dessous de la clavicule, et de sondes introduites par les veines et fixées dans les cavités cardiaques pour apporter au cœur la stimulation électrique.
Le nouveau dispositif, de 24 mm de longueur et 8 mm de largeur, s’implante directement dans le ventricule du patient. Ses atouts sont nombreux : pas de sonde, ni de boitier sous la peau, pas d’incision donc pas de cicatrice et moins de risques d’infections. L’intervention s’effectue par une simple ponction au niveau de la veine fémorale, sans incision ni cicatrice.
Après plusieurs années de test et déjà près de 1 000 patients implantés à travers le monde, ce pacemaker vient d’être commercialisé en France
L’Occitanie, laboratoire de déploiement d’un vaste programme de prévention contre la perte d’autonomie
Le CHU de Toulouse et son gérontopôle ont publié dans la revue Lancet Healthy Longevity une étude révélant leur stratégie pour développer à grande échelle le programme de prévention de la perte d’autonomie de l’OMS, “INSPIRE ICOPE-CARE”.