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Cardiologie : Montpellier adopte le Mitra Clip®, nouveau système de correction non chirurgical des fuites mitrales

A Montpellier, le Professeur Florence Leclercq et son équipe ont implanté avec succès un Mitra Clip sur deux patients souffrant d’anomalies de la valve mitrale. Une dizaine d’autres interventions sont programmées dans les mois qui viennent. Le Mitra Clip® permet de corriger les fuites valvulaires importantes et mal tolérées de la valve mitrale sans intervention chirurgicale. Ces valvulopahties perturbent l’écoulement sanguin à l’intérieur du cœur entraînant un essoufflement voire un œdème pulmonaire.

A Montpellier, le Professeur Florence Leclercq et son équipe ont implanté avec succès un Mitra Clip sur deux patients souffrant d’anomalies de la valve mitrale. Une dizaine d’autres interventions sont programmées dans les mois qui viennent. Le Mitra Clip® permet de corriger les fuites valvulaires importantes et mal tolérées de la valve mitrale sans intervention chirurgicale. Ces valvulopahties perturbent l’écoulement sanguin à l’intérieur du cœur entraînant un essoufflement voire un œdème pulmonaire.
La chirurgie cardiaque à cœur ouvert reste le traitement de référence. Malheureusement, certains patients dont le muscle cardiaque est trop altéré ou qui souffrent de maladies associées ne peuvent bénéficier d’une intervention aussi lourde, estimée trop risquée pour eux. Dans ces cas, il est parfois possible, sous réserve d’une sélection rigoureuse des malades notamment grâce à l’échographie transoesophagienne, d’appliquer le principe du double orifice mitral créé par le Mitra Clip® la technique Mitra Clip®.
Le principe du Mitra Clip® repose sur la création d’un double orifice mitral en forme de 8 qui permet de diminuer la fuite valvulaire tout en préservant l’ouverture de la valve. Ce double orifice est obtenu grâce à un clip, c‘est à dire une petite pince mise en place par voie percutanée, à l’intérieur d’un cathéter orientable introduit par la veine fémorale jusqu’aux cavités cardiaques droites, puis gauches et jusqu’à la valve mitrale.  La procédure est assez longue (entre 2 et 5 heures). Elle se fait sous anesthésie générale et sous contrôle échographique permanent.
Cette technique complexe nécessite une réelle et étroite collaboration entre les cardiologues interventionnels, les échocardiographistes et les chirurgiens cardiaques. Ce partenariat se fait à la fois pour la sélection des patients, la réalisation du geste ainsi que le suivi.
Près de 5 000 patients ont été implantés dans le monde avec des résultats satisfaisants en terme de sécurité pour le malade et d’efficacité pour corriger la fuite valvulaire.

Les deux premiers patients implantés à Montpellier ont eu des suites chirurgicales simples. Cette technique prometteuse s’intègre dans les progrès constants de la cardiologie interventionnelle, dont les résultats pour le traitement des valvulopathies aortiques (remplacement non chirurgical) sont déjà très encourageants.

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