Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cardiologie : un dispositif «miniature » innovant pour surveiller le rythme du cœur

45 mm de long, 6 mm de large et 4 mm d'épaisseur; voici la taille de la puce - à peine plus épaisse qu'une mine de stylo à bille - que vient d'implanter le Pr Jean-Claude Deharo sur une petite fille de 4 ans souffrant d’évanouissements inexpliqués depuis l’âge de trois ans. L'opération s'et déroulée le 13 mai 2014 au sein du service de cardiologie et rythmologie de l’hôpital de la Timone. Il s'agit d'une des toutes premières implantations, en France, d’un moniteur électrocardiographique miniaturisé (MCI) Reveal LINQ™.

45 mm de long, 6 mm de large et 4 mm d’épaisseur;  voici la taille de la puce – à peine plus épaisse qu’une mine de stylo à bille – que vient d’implanter le Pr Jean-Claude Deharo sur une petite fille de 4 ans souffrant d’évanouissements inexpliqués depuis l’âge de trois ans. L’opération s’et déroulée le 13 mai 2014 au sein du service de cardiologie et rythmologie de l’hôpital de la Timone. Il s’agit d’une des toutes premières implantations, en France, d’un moniteur électrocardiographique miniaturisé (MCI) Reveal LINQ™.  « Le rythme cardiaque de l’enfant, est maintenant analysable à travers la peau par interrogation de l’appareil, pour une durée de trois ans grâce a cet  appareil miniaturisé qui se glisse sous la peau en quelques minutes » se réjouit le Dr Linda Koutbi-Franceschi.

En cas de symptôme, les parents prennent contact avec le  service de rythmologie de la Timone qui analyse la mémoire de l’appareil. Les informations sur le rythme de l’enfant sont transmises quotidiennement par le réseau de téléphonie mobile. Ces moniteurs électrocardiographiques implantables ont récemment bénéficié d’une miniaturisation destinée à rendre leur utilisation encore plus facile.
Grâce à cette nouvelle "boîte noire", plus rien ne peut échapper aux médecins sur le rythme cardiaque de leurs patients…
La prise en charge des troubles du rythme cardiaque a bénéficié ces dernières années de progrès considérables, notamment dans le domaine de la surveillance du rythme.  Il est en effet aujourd’hui possible d’enregistrer chaque battement cardiaque sur une très longue période de temps. On augmente ainsi les chances de pouvoir diagnostiquer une anomalie du rythme chez des patients se plaignant de symptômes intermittents, parfois inquiétants. C’est le cas en particulier pour les pertes de connaissance (évanouissements) inexpliqués.

L’enregistrement du rythme cardiaque au moment précis de l’évanouissement est indispensable pour disculper ou incriminer  le cœur dans l’origine des symptômes. Pour cela, les cardiologues sont parfois amenés à implanter sous la peau une petite prothèse, véritable « boîte noire » du rythme cardiaque, interrogeable a posteriori après un symptôme. La très petite taille de ce nouveau dispositif représente une avancée indiscutable qui simplifie l’implantation et le confort des patients.

Le service de rythmologie cardiaque de la Timone : centre référent pour les troubles du rythme cardiaque (tachycardie, bradycardie) et les pertes de connaissance
Reconnu internationalement pour son expertise dans ces domaines, le service de rythmologie cardiaque de la Timone dispose d’une très longue expérience dans l’implantation des prothèses de diagnostic ou de traitement des troubles du rythme : enregistreurs électrocardiographiques, stimulateurs et défibrillateurs cardiaques. C’est pourquoi, il a été envisagé d’y implanter l’un des tous premiers moniteurs  électrocardiographiques miniaturisé  Reveal LINQ™, en France..
En savoir plus : http://fr.ap-hm.fr/service/cardiologie-rythmologie-hopital-timone

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”