Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cardiomet, la recherche à parts égales avec le soin et l’enseignement

Cardiomet, le nouvel institut toulousain dédié aux maladies cardiovasculaires et métaboliques s’appuie sur les forces scientifiques et médicales des équipes du CHU pour promouvoir une recherche clinique d'excellence et une médecine de pointe. Ces maladies détiennent le triste record d’être la 1ère cause de mortalité chez les femmes et les plus de 65 ans.

Cardiomet, le nouvel institut toulousain dédié aux maladies cardiovasculaires et métaboliques s’appuie sur les forces scientifiques et médicales des équipes du CHU pour promouvoir une recherche clinique d’excellence et une médecine de pointe. Ces maladies détiennent le triste record d’être la 1ère cause de mortalité chez les femmes et les plus de 65 ans.
Offrir le meilleur des stratégies préventives et/ou thérapeutiques personnalisées c’est d’abord mieux identifier les risques cardiovasculaires et métaboliques pour développer, évaluer et mettre à disposition des patients des stratégies innovantes de diagnostic, de traitement et de suivi : biothérapies, biotechnologies, dispositifs médicaux, télémédecine… Pour mener à bien ce programme, Cardiomet peut compter sur 9 équipes cliniques composées de 35 hospitalo-universitaires et de 85 médecins spécialistes en cardiologie, chirurgie cardiaque, chirurgie vasculaire, diabétologie, endocrinologie, hépatologie et gastroentérologie, médecine interne et hypertension artérielle, médecine vasculaire, nutrition – centre intégré de l’obésité
Cardiomet est un centre d’excellence et de compétence pour l’insuffisance cardiaque, l’hypertension artérielle, la canalopathie… L’expertise multidisciplinaire de Cardionet est garante d’une gestion optimale des situations complexes.
Cardiomet se démarque par son organisation innovante et une technologie de pointe au service du patient
L’institut dispose d’une plateforme d’évaluation multidisciplinaire des risques métaboliques et cardiovasculaires en ambulatoire, incluant une activité spécialisée d’évaluation et de prise en charge des maladies métaboliques du foie. Les équipes organisent des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire pour la gestion des dossiers complexes : pathologies coronaires, valvulaires, insuffisance cardiaque, diabète, obésité, hépatopathies métaboliques, maladies hormonales associées à un risque cardiométabolique accru.
Principales activités de l’institut Cardiomet
L’institut Cardiomet regroupe des experts de renommée nationale et internationale dans les champs de compétence suivants :
Facteurs de risque cardiovasculaire classiques tels que l’hypertension artérielle, les anomalies du bilan lipidique
Obésité et nutrition
Diabète et maladies métaboliques
Maladies hormonales
Maladies métaboliques du foie (stéatose, cirrhose, cancer du foie)
Maladie des artères coronaires et athérothrombose
Artériopathie des membres inférieurs
Pathologies de l’aorte
Centre de cicatrisation des plaies chroniques
Insuffisance cardiaque
Maladies des valves cardiaques
Troubles du rythme cardiaque
Activité
15 transplantations cardiaques par an
20 000 personnes hospitalisées
80 000 consultations médicales et chirurgicales
4 000 coronarographies
2 500 angioplasties coronaires
200 procédures valvulaires percutanées
1 300 circulations extra-corporelles (CEC), chirurgie cardiaques
100 réparations conservatrices de la valve minérale
L’institut Cardiomet a réalisé plus de 70 assistances de type ECMO et de plus de 15 assistances cardiaques mécaniques ventriculaires gauches. Il  a une des plus grosses expériences dans les pathologies de l’aorte prises en charge par la chirurgie conventionnelle ou hybride (20 implantations de prothèse hybride ThoraflexTM depuis janvier 2014 – 1ère série française).
L’activité de recherche
Les équipes de Cardiomet collaborent avec celles de l’Université de Toulouse, de l’INSERM, du CNRS et de l’INRA.
Entre 2010 et 2014, les 168 membres de l’institut ont contribué à la publication de 882 articles scientifiques
274 études cliniques ont été menées par les équipes de l’institut
1 129 patients ont participé aux études à promotion académique
Ces travaux ont débouché sur le dépôt de 8 brevets, de 5 marques et la création de 4 logiciels
Les axes de recherche portent sur la caractérisation des risques et l’indentification de nouvelles cibles thérapeutiques
Le développement et la validation des biotechnologies et stratégies innovantes de prise en charge en thérapie cellulaire cardiaque et régénération, dispositifs médicaux, télémédecine et télésurveillance, éducation thérapeutique, réadaptation cardiovasculaire (electrostimulation, applications smartphone…), mise en place d’un programme de greffes d’îlots de langerhans, évaluation de nouvelles stratégies de prévention ou de traitement, de nouvelles techniques chirurgicales
En savoir plus* sur
Les maladies cardiovasculaires et métaboliques
La fréquence de l’obésité, du diabète et des affections métaboliques du foie, souvent méconnues, progresse de façon fulgurante et s’associe aux facteurs de risque cardiovasculaire plus classiques (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, tabagisme) pour exposer un nombre croissant de personnes à des complications cardiaques et vasculaires sévères.
Les maladies du cœur et des vaisseaux altèrent la qualité de vie, Parfois même le pronostic vital est engagé plan socio-économique. Problème prioritaire de santé publique ces maladies impactent aussi l’économie  puisque ces affections sont responsables de plus de 25 % des dépenses de santé en France
Les maladies cardiovasculaires et métaboliques en quelques chiffres en France
• 150 000 décès d’origine cardiovasculaire/an
• 1re cause de mortalité chez les femmes et les plus de 65 ans
Les pathologies à l’origine de ces décès se répartissent de la manière suivante :
• les cardiopathies ischémiques (notamment l’infarctus du myocarde) : 27 %
• les accidents vasculaires cérébraux (AVC) : 25 %
• l’insuffisance cardiaque : 23 %
• 15 millions d’hypertendus
• 10 millions de dyslipidémiques
• plus de 3 millions de diabétiques
• près de 7 millions de personnes obèses
• 28 milliards d’euros de dépenses annuelles
La médecine personnalisée présente plusieurs facettes et peut être considérée comme une médecine individualisée qui adapte la prise en charge diagnostique et thérapeutique à l’individu. C’est aussi une médecine de la personne dans sa globalité avec ses croyances et perceptions. Les équipes tiennent compte de l’entourage du patient. Enfin cette médecine configurée, paramétrée repose de plus en plus sur le recours aux technologies de l’information : médecine digitale.

Source : Société Française de Cardiologie janvier 2015

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”