Un robot conversationnel ou « chatbot » capable d’échanger par SMS avec les patients avant et après leur hospitalisation en ambulatoire a été expérimenté avec succès dans le service de chirurgie ambulatoire de l’hôpital Saint-Antoine AP-HP. Avec 35% de réponse en plus, une meilleure observation des consignes et une diminution du retard des patients cette solution numérique s’avère bien plus efficace que la traditionnelle relance téléphonique. Explications….
Doté d’une intelligence artificielle, un chatbot est un robot logiciel capable de dialoguer avec des êtres humains sur la base de programmes de conversations automatisées effectuées en grande partie en langage naturel.
Dans un contexte de forte augmentation de l’activité de chirurgie ambulatoire, + 15,5% depuis 2014, le chatbot assure un suivi automatisé des patients à domicile et évalue leurs réponses. Les messages qui évoquent une possible complication ou une incompréhension sont transmis aux équipes médicales sous forme d’alerte. A charge pour ces dernières de rappeler le patient afin d’intervenir ou de réajuster le traitement.
Les échanges peuvent être suivis en continu et en temps réel, via une plateforme sécurisée. Les questions envoyées en fonction du jour et de l’heure, les réponses devant générer une alerte auprès des équipes médicales et les recommandations à transmettre en amont et en aval de l’opération sont élaborés par les équipes médicales et peuvent être revus à tout moment. Cette automatisation des dialogues va libérer un temps précieux pour les soignants.
L’algorithme "Memoquest" a été développé par la start-up Calmedica, spécialisée dans l’utilisation de l’intelligence artificielle en santé.
A saint-Étienne, cette nouvelle clinique soigne les champions comme les sportifs du dimanche
Ouverte depuis novembre dernier, la Clinique Universitaire du Sport et de l’Arthrose (CUSA) accueille dix-sept praticiens travaillant de concert pour soigner les problématiques qui entourent l’appareil locomoteur. Et si son plateau technique de pointe voit défiler les sportifs de haut niveau comme les amateurs, c’est une autre population, touchée par l’arthrose et autres douleurs articulaires, qui prend massivement rendez-vous. Reportage.