Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Chirurgie cardiaque de l’hôpital Henri Mondor : la direction générale de l’AP-HP reçoit une délégation

Suite à la polémique autour de la décision de l'ARS de fermer la chirurgie cardiaque de l'hôpital Henri Mondor et à la visite le 5 mai 2011 d'une délégation de représentants de l’hôpital, de l’université Paris Est Créteil et d’élus, l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris a publié le même jour le communiqué suivant ...

Suite à la polémique autour de la décision de l’ARS de fermer la chirurgie cardiaque de l’hôpital Henri Mondor et à la visite le 5 mai 2011 d’une délégation de représentants de l’hôpital, de l’université Paris Est Créteil et d’élus, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris a publié le même jour le communiqué suivant …

Les activités de chirurgie cardiaque, le plus souvent de recours (pontages, valves, greffes), et de cardiologie interventionnelle (rythmologie, valvuloplastie, angioplastie, cardiopathies de l’adulte et de l’enfant) s’inscrivent dans le cadre du Schéma régional d’organisation des soins (SROS) d’Ile de France mis en œuvre par l’ARS. Les activités de cardiologie interventionnelle sont en plein essor.
Les orientations qu’il comporte en termes d’organisation des soins et d’offre hospitalière sur le territoire, sont longuement et ouvertement travaillées avec les professionnels de santé. Elles résultent également de différentes concertations menées au sein de plusieurs commissions associant collectivités locales de la région, offreurs de soins, usagers et l’ensemble des acteurs du système de santé francilien.
Ainsi le SROS arrêté en juin 2010 prévoit que les activités de chirurgie cardiaque, soumises à autorisations de l’ARS doivent diminuer de 4 sites sur 14 en Ile de France dont un à l’AP-HP. Spécifiquement, en janvier dernier, l’Agence Régionale de Santé a demandé à l’AP-HP de procéder à la fermeture de l’activité de chirurgie cardiaque d’un de ses centres, suggérant l’hôpital Henri Mondor en raison de son activité plus faible que celle des trois autres sites (Pitié – Salpêtrière ; Bichat ; HEGP)
L’activité de valvuloplastie percutanée a été autorisée fin 2009, mais dans le cadre défini par les recommandations actuelles de l’HAS qui prévoient un adossement de chirurgie cardiaque.
C’est ce contexte d’ensemble qui a suscité l’incompréhension de la part de la communauté médicale et soignante de l’hôpital Henri Mondor.
Le ministre du travail et de la santé vient donc de décider de suspendre l’orientation de fermeture de la chirurgie cardiaque de l’hôpital et de confier à l’IGAS une mission sur la filière cardiologique notamment à l’AP-HP.
L’AP-HP a également confirmé que l’hôpital Henri Mondor, dont le rôle est majeur en termes de soins, d’enseignement et de recherche, est appelé à voir ses missions de centre hospitalier universitaire de référence confortées pour l’Est Francilien. Dans cette perspective l’AP-HP sollicitera un accompagnement financier au titre du programme Hôpital 2012 pour la réalisation d’un investissement destiné à la mise en œuvre d’un projet médical et universitaire ambitieux en faveur de ses patients et de ses professionnels.
La direction générale de l’AP-HP, qui recevait le 5 mai au matin une délégation de représentants de l’hôpital, de l’université Paris Est Créteil et d’élus, a indiqué que cette mission indépendante allait permettre de compléter les expertises initiales des travaux et réflexions en cours, de prendre en compte les points de vue des différentes parties prenantes de ce projet d’évolution – ARS, HAS, Université et autres partenaires tels que le CHIC de Créteil- pour assurer la meilleure mise en œuvre possible du SROS.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”