Chirurgie de la main : de l’urgence à la réinsertion

Doigt sectionné, tendons coupés, accidents domestiques... Chaque jour, 8 à 10 blessés souffrant d’un traumatisme de la main sont pris en charge à l’hôpital Trousseau par l’équipe de la chirurgie de la main, dans les locaux de l’Assistance Mains du Centre Ouest (AMCO). Une unité de référence puisque le CHU de Tours fut l’un des tout premiers hôpitaux français à créer un SOS Mains voici 33 ans. L’AMCO est aussi une des deux équipes de la région Centre agréée par la Fédération Européenne des Services d’Urgences Mains (FESUM), l’autre étant le SOS Mains d’Orléans et la seule à disposer de l’agrément universitaire.

Doigt sectionné, tendons coupés, accidents domestiques… Chaque jour, 8 à 10 blessés  souffrant d’un traumatisme de la main sont pris en charge à l’hôpital Trousseau par l’équipe de la chirurgie de la main, dans les locaux de l’Assistance Mains du Centre Ouest (AMCO). Une unité de référence puisque le CHU de Tours fut l’un des tout premiers hôpitaux français à créer un SOS Mains voici 33 ans. L’AMCO est aussi une des deux équipes de la région Centre agréée par  la Fédération Européenne des Services d’Urgences Mains (FESUM), l’autre étant le SOS Mains d’Orléans et la seule à disposer de l’agrément universitaire.
 
L’équipe de l’AMCO, composée de 4 chirurgiens, formés et reconnus par la FESUM et spécialisés dans la chirurgie de la main des nerfs périphériques et de microchirurgie, assure une permanence des soins  24h/24h, 7j sur 7. A son actif 2 500 interventions par an, dont la moitié relève de l’urgence et 3 000 consultations.

Une infirmière est spécialisée en pansements, plaies et cicatrisation, actes le plus souvent réalisés en externe et les 2 kinésithérapeutes suivent la rééducation et les appareillages de la main ; en moyenne, 1 200 appareillages de la main et du poignet sont posés chaque année.

Enfin, dans le cadre de la collaboration avec le SOS Mains d’Orléans, le Réseau Prévention Mains Centre a ouvert une antenne dans l’unité de chirurgie de la main au CHU. Ce service propose un accompagnement médico-social  personnalisé et une aide à la réinsertion socio-professionnelle des patients après traumatisme de la main. Une approche globale des patients qui est la signature de l’AMCO.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.