Chirurgie de l’arthrose du poignet : 1ère pose de prothèse de poignet articulaire de nouvelle génération

Un patient de 57 ans présentant une faiblesse arthrosique du poignet droit des suites d’un traumatisme a bénéficié de la pose d’une prothèse de poignet articulaire de nouvelle génération appelée prothèse Motec®. Il s’agit d’une première en France ! Cet exploit vient d’être accompli par les équipes médicales et soignantes du bloc ambulatoire et du service de chirurgie maxillo faciale, chirurgie plastique et de la main du CHU Dijon Bourgogne.

Un patient de 57 ans présentant une faiblesse arthrosique du poignet droit des suites d’un traumatisme a bénéficié de la pose d’une prothèse de poignet articulaire de nouvelle génération appelée prothèse Motec®. Une 1ère en France ! Cet exploit vient d’être accompli par les équipes médicales et soignantes du bloc ambulatoire et du service de chirurgie maxillo faciale, chirurgie plastique et de la main du CHU Dijon Bourgogne.
Le patient ne pouvait utiliser son poignet raide et douloureux. Aussi, les médecins bourguignons lui ont-ils proposé de bénéficier des tout derniers progrès en matière de prothèses de poignet. Avec un design innovant, et une amplitude articulaire fonctionnelle grâce à une articulation à rotule, cette nouvelle prothèse prévient le descellement des implants intégrés à l’os en évitant le transfert des forces de rotation. Des études récentes ont démontré un taux de survie de la prothèse d’environ 80% à 10 ans de suivi chez les patients atteints d’arthrose. Conçue spécifiquement dans le but de fournir un poignet solide, stable, mobile et indolore, cette prothèse de poignet permet de minimiser le risque de luxation, d’ostéolyse et de descellement.
Ces caractéristiques la rendent plus performantes que les prothèses classiques qui apportent une bonne mobilité au patient mais ont un impact sur l’os. Quant à leur durée de vie, elles demeurent parfois problématiques.
« La conception de cette prothèse est totalement modulaire, ce qui permet au chirurgien un maximum de flexibilité, et donc une adaptation à l’anatomie du patient. » apprécie le Dr Alain Tchurukdichian, Chirurgien de la main au CHU Dijon Bourgogne

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Vincent Vuiblet : “L’IA va profondément modifier l’ensemble des fonctions hospitalières.” 

Connaissance des maladies, aide aux diagnostics, dépistage précoce, prise en charge des patients, prédiction de l’efficacité des traitements ou encore suivi des épidémies… dans la santé comme dans d’autres domaines, l’Intelligence artificielle est promise partout. Si les perspectives semblent vertigineuses, difficile de saisir ce que cette évolution technologique, que certains appréhendent comme une “révolution”, implique réellement. A l’occasion de SantExpo, nous avons interrogé Vincent Vuiblet, Professeur de médecine au CHU de Reims et directeur de l’Institut d’Intelligence Artificielle en Santé Champagne Ardenne depuis 2020, sur ce sujet particulièrement d’actualité. L’occasion pour lui de nous éclairer, de balayer aussi un certain nombre d’idées reçues et de fantasmes.

Le CHU de Bordeaux aux petits soins avec ses nouveaux internes

Le 15 mai dernier, deux cent six nouveaux internes ont été accueillis au Grand Théâtre, bâtiment phare de la capitale girondine et propriété du CHU de Bordeaux. Un événement en grandes pompes voulu par Yann Bubien, peu de temps après son arrivée en tant que Directeur général.

A saint-Étienne, cette nouvelle clinique soigne les champions comme les sportifs du dimanche

Ouverte depuis novembre dernier, la Clinique Universitaire du Sport et de l’Arthrose (CUSA) accueille dix-sept praticiens travaillant de concert pour soigner les problématiques qui entourent l’appareil locomoteur. Et si son plateau technique de pointe voit défiler les sportifs de haut niveau comme les amateurs, c’est une autre population, touchée par l’arthrose et autres douleurs articulaires, qui prend massivement rendez-vous. Reportage.

Dossier : l’arthrose

L’arthrose est une maladie articulaire qui touche dix millions d’individus en France. Si 65% d’entre eux ont plus de soixante-cinq ans, il n’en reste pas moins qu’une diversité de causes implique également le développement de la maladie chez les plus jeunes.

Jérôme Pourrat : « L’aumônier est un facteur de paix dans l’hôpital. »

Sensibiliser le personnel soignant et informer les patients sur leur droit au culte à l’hôpital public, et ce quelle que soit leur religion. C’est le quotidien de Jérôme Pourrat, aumônier depuis quatre ans au CHU de Saint-Étienne. Dans le cadre de notre série vidéo Les Chuchoteurs !, l’ex photographe a accepté de revenir sur son parcours et sur ses missions.