Le jeudi 6 décembre 2012 à 15 heures, le Pr David Nocca du CHRU de Montpellier opèrera une patiente obèse âgée de 60 ans. L’intervention sera retransmise en direct aux Etats-Unis devant l’ensemble des spécialistes mondiaux de la chirurgie bariatrique (800 chirurgiens de plus de 50 pays) réunis à New York, dans le cadre d’une conférence de consensus internationale.
Appelée aussi «gastrectomie longitudinale», la « sleeve gastrectomy » est la plus fréquente des chirurgies de l’obésité. Elle consiste à retirer définitivement les 2/3 de l’estomac, provoquant une satiété précoce tout en préservant un "confort alimentaire" satisfaisant. L’intervention entraîne une perte d’environ 65% de l’excès de poids et une amélioration importante voire une résolution complète des maladies associées à l’obésité, notamment du diabète de type 2.
Plus de 1 000 interventions de ce type ont déjà été réalisées au CHRU de Montpellier par l’équipe du Pr David Nocca. Spécialiste reconnu de la chirurgie de l’obésité le Pr David Nocca, directeur scientifique de la Société Française et Francophone de Chirurgie de l’Obésité et des maladies métaboliques, et son équipe démontreront en direct leur savoir-faire et les améliorations techniques apportées par Montpellier pour diminuer les complications de cette intervention.
15% de la population française adulte est obèse. Si le meilleur traitement de l’obésité reste la prévention (alimentation, activité physique…), les techniques chirurgicales demeurent aujourd’hui le seul traitement reconnu pour prendre en charge l’obésité massive. Formé au Mount Sinai Hospital de New York sur ce thème, le Professeur David Nocca(CHRU Montpellier) a développé en France, en 2005, la technique dite de « gastrectomie longitudinale » ou « sleeve gastrectomy ». Elle est devenue l’intervention de chirurgie de l’obésité la plus pratiquée à ce jour (13 500 interventions en 2011), avant même la pose d’anneaux gastriques (7 500 interventions) et la dérivation gastrojéjunale (« bypass », 9 500 interventions).
Dossier : La maladie de Parkinson
Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.
