CHU de Saint-Etienne : 140 000 euros pour booster la recherche

Un logiciel pour répertorier les collections biologiques, un programme pour optimiser le parcours patient dans les maladies cardiovasculaires. Avec une enveloppe de 140 000 euros, le CHU de Saint-Etienne soutient deux projets innovants pour 2016. 
Pour la deuxième année consécutive, l’établissement stéphanois finance un appel à projets destiné à soutenir ses équipes de recherche. L’enveloppe attribuée, d’un montant de 100 000 euros l’an dernier, a été portée à 140 000 euros pour 2016. Une évolution liée aux bons résultats financiers enregistrés par le CHU en 2015. 
Encourager la mutualisation et la transversalité
Pour en désigner les lauréats, un jury, composé des chefs de pôle, de membres de la DRCI, d’un représentant de la CME, de la direction de la Coordination des projets et de la direction des Affaires médicales et de la Recherche, s’est réuni le 12 octobre 2016. 
L’objectif étant de sélectionner des " projets inter-pôles structurants, dans une logique de mutualisation et de transversalité ".
Servir les protocoles de recherche
Après délibération, 2 projets ont été ainsi retenus sur les 5 déposés. Le premier concerne l’équipement d’un logiciel de traçabilité et de valorisation des ressources biologiques. Celui-ci permettra de recueillir et répertorier l’ensemble des collections biologiques (tissus, cellules..) reçues au CHU et pouvant servir dans le cadre d’un protocole de recherche. 
Améliorer le parcours patient
Le second projet, porte sur l’optimisation de la prise en charge et de l’organisation du parcours patient pour les infections cardio-vasculaires L’objectif étant de à réaliser un état des lieux de la prise en charge de ces pathologies pour identifier les points à améliorer et en particulier la communication avec les médecins correspondants internes ou externes au CHU.
Le CHU de Saint-Etienne félicite les équipes qui se sont mobilisées pour cet appel à projets et souhaite reconduire cette démarche en 2017. Ce serait la traduction d’une nouvelle année d’amélioration des résultats médico-économiques de l’établissement et de soutien à ses équipes de recherche du CHU.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.