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«Circuit ganglion» : Quand le process de soins fait la différence

Adopté en juin 2010 par le service d’Hématologie Clinique et de Thérapie Cellulaire du CHU d’Amiens, le nouveau circuit réduit de moitié les délais de diagnostic et de début de traitement du cancer des ganglions. Bien rodée, l'organisation en filière démontre son efficacité : 15 jours maximum entre la 1ère consultation et les 1ers des soins, réduction des pertes de chances dues aux difficultés de prises de rendez-vous, satisfaction des usagers et augmentation de 40% du nombre de patients.

Adopté en juin 2010 par le service d’Hématologie Clinique et de Thérapie Cellulaire du CHU d’Amiens, le nouveau circuit réduit de moitié les délais de diagnostic et de début de traitement du cancer des ganglions. Bien rodée, l’organisation en filière démontre son efficacité : 15 jours maximum entre la 1ère consultation et les 1ers des soins, réduction des pertes de chances dues aux difficultés de prises de rendez-vous, satisfaction des usagers et augmentation de 40% du nombre de patients. 
                                                                                                                              Un diagnostic posé en moins de 15 jours
Après 1 an et demi de fonctionnement, les premières analyses ont montré une diminution de moitié des délais de la prise en charge entre la première consultation en hématologie dans le cadre de ce circuit et le début du traitement spécifique de la pathologie, y compris les différents rendez-vous d’examens, les gestes diagnostiques et la consultation d’annonce.
Cette performance réside dans l’organisation globale de ce circuit, qu’elle soit administrative, para médicale et médicale. Le circuit ganglion affiche des résultats prometteurs avec une augmentation d’environ 40% du nombre de patients pris en charge, une réduction des délais « 1ère consultation – Traitement » et une satisfaction des patients.
Ainsi, le circuit ganglion concentre en 15 jours l’ensemble des rendez-vous et examens permettant de poser clairement un diagnostic et de démarrer un traitement adapté. Cette réactivité nécessite une organisation fluide entre secrétaires, infirmières et médecins et plus largement une étroite collaboration avec les services de biologie, de radiologie, de chirurgie et d’anatomo-cyto-pathologie.
Qu’est-ce qu’un ganglion ?
Les ganglions sont répartis dans tout l’organisme et sont les nœuds du système lymphatique. Ils contiennent des cellules intervenant dans le système immunitaire. Un ganglion, qui devient palpable et sensible sous la peau dans une zone localisée (cou, aine, aisselle), est le plus souvent le symptôme d’une maladie bénigne (infections banales, mononucléose, rubéole…). Cette adénopathie (gonflement d’un ganglion) est généralement une réaction de défense face à l’existence d’un foyer infectieux ou inflammatoire à proximité.
Toutefois, si les ganglions restent sans cause apparente d’infection et qu’ils sont durs, indolores et que leur taille augmente progressivement, il faut consulter pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une tumeur cancéreuse ou d’une maladie du sang (lymphome).

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