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Combien existe-t-il de sites santé grand public en France ?

Impossible de répondre, même approximativement. Pourquoi ? Car cet univers est vivant, des sites naissent et meurent tous les jours. " Mais il en disparait visiblement beaucoup ces derniers temps" s'inquiète Madame Célia Boyer Directrice exécutive de Health on the Net (HON), l'organisme certificateur qui vérifie la fiabilité du site. Leur fragilité s'explique par un leur modèle économique précaire qui ne résiste pas à la crise, ni à la concurrence des réseaux sociaux, ni surtout à l'habitude de gratuité de l'information sur le web. Réduisons alors la question au nombre de sites français grand public et professionnels bénéficiant du label HON ; La réponse est alors parfaitement maîtrisée 2 279 très exactement au 24 août 2016.
Impossible de répondre, même approximativement. Pourquoi ? Car cet univers est vivant, des sites naissent et meurent tous les jours. " Mais il en disparait visiblement beaucoup ces derniers temps" s’inquiète Madame Célia Boyer Directrice exécutive de Health on the Net (HON), l’organisme certificateur qui vérifie la fiabilité du site. Leur fragilité s’explique par un leur modèle économique précaire qui ne résiste pas à la crise, ni à la concurrence des réseaux sociaux, ni surtout à l’habitude de gratuité de l’information sur le web. Réduisons alors la question au nombre de sites français grand public et professionnels bénéficiant du label HON ; La réponse est alors parfaitement maîtrisée 2 279 très exactement au 24 août 2016. 
Ces sites sont édités par une variété impressionnante de producteurs d’information : média traditionnels ou émissions de télévision prolongeant sur la toile les liens avec leur audience, pure players spécialisés pouvant se prévaloir de millions de connexions par mois. En ligne aussi les institutionnels chargés de promouvoir la santé et de diffuser des messages de prévention, agences nationales veillant à rendre accessible une information transparente sur la qualité des soins. 
Le monde digital est également largement occupé par les établissements de soins qui renseignent les internautes sur leurs activités et leurs projets, par les assureurs et les laboratoires qui diffusent des conseils et accompagnent leur clientèle.
Le web santé grand public s’enrichit aussi des contributions des associations de patients qui déploient des actions d’entraide et de sensibilisation. Dans cette constellation, brillent aussi les sites de médecins ayant pris l’initiative de vulgariser leurs connaissances. 
Enfin, la toile est devenue le terrain de prédilection des forums patients où des plateformes d’échanges sont offertes aux communautés d’internautes réunies autour d’une pathologie. Et comme il suffit d’une connexion pour créer un site, des initiatives individuelles de malades ou de leurs proches fleurissent en toutes saisons. Elles peuvent être motivées par la volonté d’exposer un dysfonctionnement, de défendre une cause ou d’encourager l’évaluation en direct.
A ces sites grand public il faut ajouter les espaces patients accessibles à tous sur les sites de spécialistes regroupés en conseils nationaux professionnels, sociétés savantes, comités scientifiques, collèges, académies, unions, syndicats…  ainsi que leur presse spécialisée et sur-spécialisée.
Le tableau ne serait pas complet sans les plateformes présentant des applis en santé souvent liées à un objet connecté. Cet univers en pleine expansion est peuplé de plus de 100 000 interfaces en 2014 et de 165 000 en 2020 selon les prévisions de Research 2 Guidance. Peu de règles régissent ce nouveau monde qui se retouve confronté aux mêmes problèmes de fiabilité et de contrôle des données.
Enfin le digital santé, c’est aussi youtube et ses vidéos où là-encore, l’éphémère côtoie les chaînes pérennes. Derrière son écran ou son smart phone, le citoyen connecté a accès à toutes les formes de traitement de l’information : séances qui se rapprochent du e-learning, reportages en live ou témoignages spontanés de malades ou de soignants. Le tout transmis en flux continu 24/7, en accès libre, en un clic. 
Et pour terminer rappelons que le web ne se limite pas aux sites internet puisque désormais les réseaux sociaux règnent en maîtres. Là aussi, on like et on ne compte pas. Etablissements, organismes, entreprises ont leurs pages ou leurs blogs, de même que les professionnels à titre personnel. Et les connexions vont bon train. Des milliers d’acteurs de la santé twittent, retweetent, et follow des milliers d’autres. 
Seule difficulté, ne pas se perdre et surtout ne pas perdre le fil de sa recherche. 

Surfer sans trop ramer  – Bon courage !

Marie-Georges Fayn

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