Un jeu de société pour informer sur la contraception et les infections sexuellement transmissibles a été imaginé par le Dr Catherine Pintas, membre de l’association Gynécologie sans frontières et médecin de l’unité de gynécologie médico-psycho-sociale (Ugomps) du CHU de Nantes.
Quelle est la taille d’un stérilet ? Comment bien prendre sa pilule ? Quelles sont les infections sexuellement transmissibles ?… Contraception et IST sont des sujets sensibles sur lesquels circulent beaucoup d’idées fausses et de questions. Pour les aborder sans tabou, le Dr Catherine Pintas, de l’unité de gynécologie médico-psycho-sociale (Ugomps), en a fait un jeu dont elle a élaboré le prototype, développé par la société Nyl communication, de Couëron. Cinquante exemplaires de « Contraception et IST » ont ainsi été publiés grâce à un financement de la caisse primaire d’assurance maladie et diffusés par l’association Gynécologie sans frontières dont le Dr Pintas est membre. On termine rarement les parties, précise le Dr Pintas. Le but n’est pas de gagner, mais de s’informer. Et, en effet, pour avoir animé déjà des séances dans les quartiers Nord, je sais que la discussion s’engage, que des questions sont posées. On discute autant que l’on joue ». La boîte contient aussi des modèles factices de plaquettes de pilules, préservatifs, anneau vaginal, stérilets… « Cela permet de voir concrètement à quoi cela ressemble. Par exemple, beaucoup de gens pensent qu’un stérilet mesure cinq fois sa taille réelle ».
Le plateau se présente comme celui d’un jeu de l’oie. Selon la couleur de la case sur laquelle on atterrit, on doit répondre à une question sur les IST ou la contraception. «
Il n’est pas question de commercialiser le jeu, qui doit toujours être utilisé en présence de professionnels aptes à répondre aux questions et développer les réponses figurant sur les cartes. Dans une prochaine édition, les thèmes de ce jeu seront élargis à la question des relations affectives et sexuelles entre garçon et fille.
Le jeu est devenu un support pour les infirmières scolaires dans le cadre de l’intauration du « Pass prévention-contraception » dans la région des Pays de la Loire.
A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.