Avis aux baigneurs : soyez vigilants avec les animaux marins cet été

Depuis plusieurs années, d’inquiétants animaux marins venimeux font leur apparition sur les plages d’Aquitaine. Pour inciter les touristes et baigneurs du littoral Girondin et de la côte Basque à la plus grande vigilance, l’Agence Régionale de Santé Aquitaine, en collaboration avec le Centre Antipoison et de Toxicovigilance du CHU de Bordeaux et l’Institut de Veille Sanitaire via sa cellule en région (Cire) Aquitaine, lancent une campagne d’information et de sensibilisation aux envenimations marines par physalie, méduse pélagique et vive. Même si aucun décès n’a été rapporté à ce jour, leur venin peut provoquer des gênes respiratoires ou une perte de connaissance.

Depuis plusieurs années, d’inquiétants animaux marins venimeux font leur apparition sur les plages d’Aquitaine. Pour inciter les touristes et baigneurs du littoral Girondin et de la côte Basque à la plus grande vigilance, l’Agence Régionale de Santé Aquitaine, en collaboration avec le Centre Antipoison et de Toxicovigilance du CHU de Bordeaux et l’Institut de Veille Sanitaire via sa cellule en région (Cire) Aquitaine, lancent une campagne d’information et de sensibilisation aux envenimations marines par physalie, méduse pélagique et vive. Même si aucun décès n’a été rapporté à ce jour, leur venin peut provoquer des gênes respiratoires ou une perte de connaissance. 

Qui sont-ils ?

La physalie et la méduse pélagique sont des animaux marins possédant des tentacules plus ou moins longs, responsables de brûlures cutanées douloureuses. La physalie peut provoquer des signes plus graves tels que des gênes respiratoires ou une perte de connaissance. Ces tentacules, mêmes détachés de l’animal ou échoués sur le sable, restent venimeux.
La vive est un poisson qui s’enfouit dans le sable. Elle possède une nageoire dorsale venimeuse sur laquelle on peut marcher, entrainant une piqûre très douloureuse.

Que faire en cas d’envenimation ?

En cas de symptômes plus sévères ou pour toute information pratique, il est conseillé de se référer au centre de secours le plus proche ou d’appeler le centre 15 sans délai.
Des secouristes formés à l’approche de l’été
Les praticiens du Centre antipoison et de Toxicovigilance du CHU, relayés par les médecins du SAMU en charge de la formation des secouristes des plages, sont intervenus pour attirer l’attention des secouristes sur ce type d’envenimations. La grande majorité des MNS (Maîtres Nageurs Sauveteurs) des postes de secours de Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques ont été sensibilisés à l’identification de l’animal et aux premiers soins des victimes.
 Informations aux professionnels et au grand public
Le Centre Antipoison et de Toxicovigilance de Bordeaux a mis à disposition des postes de secours et des services d’urgences d’Aquitaine une conduite à tenir détaillée relative à la prise en charge des victimes. Enfin, une affiche informative à destination du grand public et concernant les envenimations par physalie, par méduse pélagique et par vive, sera disposée au niveau des panneaux d’affichage à l’entrée des plages.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.