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Coronavirus : les premières mesures prises par le Gouvernement

Le ministère de la Santé et Santé publique France ont fait parvenir aux Agences régionales de santé, aux sociétés savantes (urgentistes, SAMU, infectiologues) des fiches de conduite à tenir et de définition de cas, dès le 10 janvier. Les établissements hospitaliers, médico-sociaux et les professionnels de santé libéraux ont été sensibilisés sur la situation et les recommandations dès le 14 janvier. L’Institut Pasteur a de son côté mis en place un test de diagnostic rapide permettant de donner un résultat en quelques heures. Le site du gouvernement propose des points actualisés de la situation épidémiologique et des mesures mises en place.

Le ministère de la Santé et Santé publique France ont fait parvenir aux Agences régionales de santé, aux sociétés savantes (urgentistes, SAMU, infectiologues) des fiches de conduite à tenir et de définition de cas, dès le 10 janvier. Les établissements hospitaliers, médico-sociaux et les professionnels de santé libéraux ont été sensibilisés sur la situation et les recommandations dès le 14 janvier. L’Institut Pasteur a de son côté mis en place un test de diagnostic rapide permettant de donner un résultat en quelques heures. Le site du gouvernement propose des points actualisés de la situation épidémiologique et des mesures mises en place. 
Le 25 janvier suite à la confirmation de premiers cas en France, une procédure d’identification et de suivi des cas contacts (personne ayant été en contact avec un cas confirmé) personnalisée et quotidienne a été mise en place via les Agences Régionales de Santé.
Le 8 février suite à l’apparition de plusieurs cas autour d’un cas initial en Haute-Savoie, les cinq cas confirmés de coronavirus COVID-19 ont été hospitalisés ainsi que 6 autres contacts proches. Une cellule de crise a été mise en place par l’Agence régionale de Santé d’Auvergne-Rhône-Alpes pour suivre la situation et retrouver l’ensemble des cas contacts. Les trois établissements scolaires fréquentés par l’enfant malade ont été fermés pendant deux semaines par mesure de précaution et pour mener les investigations nécessaires (test diagnostic). 
Un centre de consultation exceptionnel a été installé le 9 février dans la salle d’animations de la commune de Contamines-Montjoi afin de dépister les enfants de l’école où était scolarisé l’enfant malade.
Le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a mis jour ses fiches conseils aux voyageurs dans les pays touchés par le coronavirus COVID-19. Les conseils aux voyageurs sont réévalués en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique internationale et des recommandations de l’OMS. Des fiches individuelles d’information et affiches en français, anglais et chinois ont également été transmises aux aéroports métropolitains et d’Outre-mer en liaison avec la Chine.
Un accueil spécifique des voyageurs pour les vols en provenance de Chine, Hong Kong et Macao est assuré depuis le 25 janvier à Paris Charles de Gaulle et à Saint-Denis de la Réunion. Ce dispositif, est assuré par des personnels d’associations agréées de sécurité civile en lien avec le service médical de l’aéroport renforcé de professionnels de santé médicaux et paramédicaux issus de la réserve sanitaire du ministère de la Santé. Par ailleurs, les recommandations sanitaires du ministère de la Santé, à suivre pendant 14 jours, sont distribuées dans les aéroports à l’ensemble des voyageurs en provenance de Chine.
Un dispositif de suivi et de réponse aux préoccupations des Français présents en Chine est en place depuis le 23 janvier par le Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en coordination avec l’ambassade de France à Pékin et l’ensemble des consulats généraux en Chine.
La France a procédé en relation avec les autorités chinoises, le 31 janvier et le 2 février à une opération de retour des Français qui le souhaitaient par voie aérienne directe depuis Wuhan. Cette opération comprenait une équipe médicale. A leur arrivée sur le territoire national, les personnes concernées ont été confinées dans des lieux d’accueil à Carry-le-Rouet et Aix en Provence (Bouches-du-Rhône) pour une durée de 14 jours, période maximale d’incubation du virus. 35 autres Français ont bénéficié d’un vol britannique et sont arrivés à Aix-en-Provence le 9 février.
Le 12 février, le ministère des Solidarités et de la Santé a annoncé que 2 patients faisant partie des 11 cas d’infection au coronavirus détectés en France sont à présents guéris et ont pu sortir de l’hôpital. Le lendemain, un troisième patient guéri a aussi pu sortir de l’hôpital.

Plan ORSAN

Les Agences Régionales de Santé (ARS) ont été sollicitées par le ministère des Solidarités et de la Santé le 13 février afin d’activer le plan ORSAN qui vise à organiser la mobilisation du système de santé pour se préparer à une éventuelle circulation active du coronavirus sur le territoire français.
Les 180 personnes qui étaient arrivées à Carry-le-Rouet le 31 janvier ont pu quitter le centre dans lequel elles étaient hébergées le vendredi 14 janvier. Elles ont toutes été testées plusieurs fois pour le coronavirus et tous les tests sont revenus négatifs. Les mesures de confinement ont donc été levées et aucun suivi sanitaire supplémentaire n’est requis pour ces personnes.
Le 14 février, un 4e patient faisant partie des 11 cas d’infection au coronavirus détectés en France, a été déclaré guéri et a pu sortir de l’hôpital.
Le 15 février, le ministère des Solidarités et de la Santé a annoncé qu’un patient âgé de 80 ans, qui était hospitalisé en France, est décédé.
Un 12e cas d’infection au coronavirus (COVID-19) en France a été confirmé le 15 février. Il est le 6e cas de la contamination groupée identifiée le 8 février en Haute-Savoie. Il est demeuré en isolement strict à l’hôpital depuis ce moment-là, conformément à la procédure de surveillance renforcée des cas contacts.
Au 18 février, sur les 4 ressortissants français à bord du navire de croisière “Diamond Princess”, 3 sont confirmés positifs au coronavirus. Ils sont tous pris en charge par les autorités sanitaires japonaises.. Les établissements hospitaliers, médico-sociaux et les professionnels de santé libéraux ont été sensibilisés sur la situation et les recommandations dès le 14 janvier. L’Institut Pasteur a également mis en place un test de diagnostic rapide permettant de donner un résultat en quelques heures. Le site du gouvernement propose des points actualisés de la situation épidémiologique et des mesures mises en place. 
Le 25 janvier suite à la confirmation de premiers cas en France, une procédure d’identification et de suivi des cas contacts (personne ayant été en contact avec un cas confirmé) personnalisée et quotidienne a été mise en place via les Agences Régionales de Santé.
Le 8 février suite à l’apparition de plusieurs cas autour d’un cas initial en Haute-Savoie, les cinq cas confirmés de coronavirus COVID-19 ont été hospitalisés ainsi que 6 autres contacts proches. Une cellule de crise a été mise en place par l’Agence régionale de Santé d’Auvergne-Rhône-Alpes pour suivre la situation et retrouver l’ensemble des cas contacts. Les trois établissements scolaires fréquentés par l’enfant malade ont été fermés pendant deux semaines par mesure de précaution et pour mener les investigations nécessaires (test diagnostic). 
Un centre de consultation exceptionnel a été installé le 9 février dans la salle d’animations de la commune de Contamines-Montjoi afin de dépister les enfants de l’école où était scolarisé l’enfant malade.
Le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a mis jour ses fiches conseils aux voyageurs dans les pays touchés par le coronavirus COVID-19. Les conseils aux voyageurs sont réévalués en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique internationale et des recommandations de l’OMS. Des fiches individuelles d’information et affiches en français, anglais et chinois ont également été transmises aux aéroports métropolitains et d’Outre-mer en liaison avec la Chine.
Un accueil spécifique des voyageurs pour les vols en provenance de Chine, Hong Kong et Macao est assuré depuis le 25 janvier à Paris Charles de Gaulle et à Saint-Denis de la Réunion. Ce dispositif, est assuré par des personnels d’associations agréées de sécurité civile en lien avec le service médical de l’aéroport renforcé de professionnels de santé médicaux et paramédicaux issus de la réserve sanitaire du ministère de la Santé. Par ailleurs, les recommandations sanitaires du ministère de la Santé, à suivre pendant 14 jours, sont distribuées dans les aéroports à l’ensemble des voyageurs en provenance de Chine.
Un dispositif de suivi et de réponse aux préoccupations des Français présents en Chine est en place depuis le 23 janvier par le Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en coordination avec l’ambassade de France à Pékin et l’ensemble des consulats généraux en Chine.
La France a procédé en relation avec les autorités chinoises, le 31 janvier et le 2 février à une opération de retour des Français qui le souhaitaient par voie aérienne directe depuis Wuhan. Cette opération comprenait une équipe médicale. A leur arrivée sur le territoire national, les personnes concernées ont été confinées dans des lieux d’accueil à Carry-le-Rouet et Aix en Provence (Bouches-du-Rhône) pour une durée de 14 jours, période maximale d’incubation du virus. 35 autres Français ont bénéficié d’un vol britannique et sont arrivés à Aix-en-Provence le 9 février.
Le 12 février, le ministère des Solidarités et de la Santé a annoncé que 2 patients faisant partie des 11 cas d’infection au coronavirus détectés en France sont à présents guéris et ont pu sortir de l’hôpital. Le lendemain, un troisième patient guéri a aussi pu sortir de l’hôpital.

Plan ORSAN

Les Agences Régionales de Santé (ARS) ont été sollicitées par le ministère des Solidarités et de la Santé le 13 février afin d’activer le plan ORSAN qui vise à organiser la mobilisation du système de santé pour se préparer à une éventuelle circulation active du coronavirus sur le territoire français.
Les 180 personnes qui étaient arrivées à Carry-le-Rouet le 31 janvier ont pu quitter le centre dans lequel elles étaient hébergées le vendredi 14 janvier. Elles ont toutes été testées plusieurs fois pour le coronavirus et tous les tests sont revenus négatifs. Les mesures de confinement ont donc été levées et aucun suivi sanitaire supplémentaire n’est requis pour ces personnes.
Le 14 février, un 4e patient faisant partie des 11 cas d’infection au coronavirus détectés en France, a été déclaré guéri et a pu sortir de l’hôpital.
Le 15 février, le ministère des Solidarités et de la Santé a annoncé qu’un patient âgé de 80 ans, qui était hospitalisé en France, est décédé.
Un 12e cas d’infection au coronavirus (COVID-19) en France a été confirmé le 15 février. Il est le 6e cas de la contamination groupée identifiée le 8 février en Haute-Savoie. Il est demeuré en isolement strict à l’hôpital depuis ce moment-là, conformément à la procédure de surveillance renforcée des cas contacts.
Au 18 février, sur les 4 ressortissants français à bord du navire de croisière “Diamond Princess”, 3 sont confirmés positifs au coronavirus. Ils sont tous pris en charge par les autorités sanitaires japonaises.

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