Afin de lutter efficacement contre les nouveaux variants du virus, la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H) a adapté ses recommandations concernant les mesures d’hygiène. Dans son avis publié le 17 janvier, elle déclare «prendre en compte les données encore fragmentaires sur les caractéristiques épidémiologiques de variants émergents préoccupants».
Elle tient à mettre en garde les établissements sur les risques de clusters, rapidement extensifs et potentiellement liés à un variant du virus. La SF2H insiste sur l’importance des gestes barrières, des précautions standards ainsi que des mesures additionnelles PCI-COVID-19. Elles doivent être appliquées avec la plus grande rigueur.
La Société ne propose pas le port systématique du masque FF2 et conseille l’utilisation de celui répondant à la norme EN 14683. Subsistent quelques exceptions : le cas des gestes invasifs ou de manœuvres à risque de générer des aérosols, pour lesquels un appareil de protection respiratoire est indiqué.
Ces indications évoquent le risque d’un cluster rapidement extensif ou superspreading event (SSE). Plusieurs types de ces évènements sont listés par la SF2H. Elle appelle «tous les acteurs de soins à une vigilance absolue» concernant les précautions standards ainsi que celles citées dans son avis. Si un cluster est suspecté, elle souligne la nécessité de mettre en œuvre toutes les recommandations évoquées, le plus rapidement possible.
Pour les CHU, le spectre de l’impasse financière
Dans un communiqué rendu public ce lundi 2 octobre, la Conférence des Directeurs Généraux de CHU s’alarme de la mauvaise situation financière des CHU français, imputable selon elle aux surcoûts en termes de ressources humaines et aux effets de l’inflation. Et redoute une dégradation rapide si l’Etat ne fait rien.