Relayant l’annonce du Gouvernement, le Conseil national de l’Ordre des médecins, le Conseil national de l’Ordre des infirmiers et Santé Publique France appellent les médecins et infirmiers qui le peuvent à rejoindre la Réserve sanitaire, alors que s’accélère encore la propagation du virus Covid-19.
Cet appel commun s’adresse spécifiquement aux médecins et infirmiers inscrits au sein de leur Ordre, en priorité ceux qui sont à la retraite depuis moins de cinq ans ou qui ont décidé d’interrompre leur exercice pour convenance personnelle. Les Ordres prendront contact avec eux dans les plus brefs délais pour les inviter à s’engager et leur indiquer la marche à suivre. Un appel spécifique sera adressé aux jeunes professionnels médecins et infirmiers qui n’ont pas d’activité régulière afin qu’ils puissent, eux aussi, rejoindre la Réserve sanitaire et épauler leurs confrères. Grâce à cette initiative, l’Ordre des médecins, l’Ordre des infirmiers et Santé Publique France souhaitent augmenter la capacité d’intervention de la Réserve sanitaire et lui donner les moyens nécessaires pour faire face à l’épidémie, notamment dans les EHPAD et les établissements de soins.
Qu’est-ce que la réserve sanitaire ?
La Réserve sanitaire peut être mobilisée par le ministère des Solidarités et de la Santé dans des délais très courts "afin de respecter les contraintes professionnelles et personnelles des réservistes. Si la mission se prolonge, plusieurs relèves sont organisées. Composée de professionnels très variés et disposant de moyens logistiques mobilisables en urgence, la Réserve sanitaire peut intervenir en renfort sur tout type de missions exigeant un appui en ressources humaines sanitaires."
Plus d’informations
L’ICI, nouveau temple de la cancérologie
Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.