Création du Pôle Régional de Cancérologie de Lorraine : excellence et innovation pour tous

Développement commun de l’oncologie en Lorraine à travers une dynamique de concertation, de coopération et de mise à disposition de l’expertise réciproque des deux établissements : ainsi se résume l’objectif du Pôle Régional de Cancérologie créé par le CHU de Nancy et le centre Alexis Vautrin ce 27 juin 2011. En toile de fond de cette initiative soutenue par l’Agence Régionale de Santé Lorraine, une meilleure prise en charge des 8 000 patients suivis chaque année par les deux établissements soit 40% des cas lorrains, la région se situant au dessus de la moyenne nationale pour la mortalité liée à ces pathologies.

Développement commun de l’oncologie en Lorraine à travers une dynamique de concertation, de coopération et de mise à disposition de l’expertise réciproque des deux établissements : ainsi se résume l’objectif du Pôle Régional de Cancérologie créé par le CHU de Nancy et le centre Alexis Vautrin ce 27 juin 2011. En toile de fond de cette initiative soutenue par l’Agence Régionale de Santé Lorraine, une meilleure prise en charge des 8 000 patients suivis chaque année par les deux établissements soit 40% des cas lorrains, la région se situant au dessus de la moyenne nationale pour la mortalité liée à ces pathologies.
Prévue par le Plan Cancer dans chaque région, la création du Pôle Régional de Cancérologie repose sur le rapprochement des établissements assurant des missions de référence, d’innovation, d’enseignement et de recours et répondant à une logique d’organisation de l’accès aux soins de cancérologie, en particulier aux soins complexes, hyper spécialisés et aux techniques innovantes.
Pour créer ce Pôle Régional de Cancérologie en Lorraine, le CHU de Nancy et le Centre Alexis Vautrin conjuguent leurs compétences et fédèrent leurs équipements de pointe respectifs au service d’un meilleur affichage régional et national de leur activité en cancérologie :
– le Pôle constitue le plus important regroupement de spécialistes du cancer en Lorraine et devient l’interlocuteur privilégié pour tous les professionnels de santé qui ont besoin d’un avis spécialisé sur un cas complexe
– les moyens diagnostiques et thérapeutiques de pointe sont mis à disposition des équipes médicales au profit des patients : PET Scan, Cyberknife, robot chirurgical, greffe de cellules souches hématopoïétiques, plateforme de biologie moléculaire et d’onco génétique, prise en charge des cancers de l’enfant.

Les missions du Pôle Régional sont portées par :

 le développement de la recherche clinique et translationnelle grâce notamment aux centres de ressources biologiques des deux partenaires. Il s’agit d’augmenter le nombre de malades inclus dans des essais cliniques conventionnels, à hauteur de 15% des patients de la région voire de l’inter-région. Pour cela, les deux établissements vont travailler ensemble au sein du Centre d’Investigation Clinique – Cancérologie pour promouvoir et participer à des essais multicentriques de phase 1 et de phase 2 précoces
l’engagement dans la prévention et le dépistage par le soutien et l’expertise apportés par le pôle aux organismes intervenants (Ligue Contre le Cancer, ADECA, etc.). Associé aux actions d’information et de dépistage, il permettra d’offrir à tous les Lorrains les mêmes chances de prévenir les risques et de dépister au plus tôt les cancers à un stade plus facilement curable
la formation initiale et continue des professionnels médicaux et paramédicaux en cancérologie assurée en lien avec l’Université. Un gage de la qualité durable de la prise en charge des patients au sein des deux établissements.
Le Pôle Régional de Cancérologie de Lorraine capitalise sur l’expérience des deux partenaires pour développer de nouveaux projets d’avenir et scelle un engagement solide pour  l’excellence en cancérologie en Lorraine. Il offre à tous les Lorrains, sans discrimination, un égal accès à l’innovation dans le domaine de l’oncologie en garantissant une excellence dans la prise en charge et en s’investissant dans le réseau ONCOLOR. Il favorisera aussi la structuration et le partage d’un Centre de Coordination en Cancérologie (3C) pour répondre de manière optimale aux orientations de l’Institut National du Cancer en lien avec les établissements partenaires, selon le SROSS de cancérologie en cours d’élaboration.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.