Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Création d’un pôle de référence régional Femme, Mère, Enfant

Le regroupement des activités liées à la maternité, à la néonatalogie, à la gynécologie de l'hôpital Bon Secours et de l'hôpital Sainte Croix au sein de « l'Hôpital Maternité de Metz » est prévu le jeudi 4 et le vendredi 5 septembre 2008. Les services de pédiatrie générale et d'urgences pédiatriques restent localisés à l'hôpital Bon Secours dans l'attente de leur déménagement sur Mercy en 2012.

Le regroupement des activités liées à la maternité, à la néonatalogie, à la gynécologie de l’hôpital Bon Secours et de l’hôpital Sainte Croix au sein de « l’Hôpital Maternité de Metz » est prévu le jeudi 4 et le vendredi 5 septembre 2008. Les services de pédiatrie générale et d’urgences pédiatriques restent localisés à l’hôpital Bon Secours dans l’attente de leur déménagement sur Mercy en 2012.

Ce pôle de référence régional s’appuie sur la synergie créée par la mise en commun des compétences reconnues des professionnels de l’hôpital Sainte Croix et du CHR Metz-Thionville. Objectifs : mieux répondre à la demande des mères et des enfants, améliorer leur prise en charge et contribuer au retour à l’équilibre financier de la structure.

Ce rapprochement est réalisé dans le cadre de la politique de mutualisation des moyens techniques et humains souhaitée par l’Agence Régionale d’Hospitalisation dans le but d’améliorer les compétences des services et d’éviter les doublons de spécialité dans les hôpitaux d’une même ville.

Une organisation concertée au sein du territoire de santé
L’hôpital-maternité de Metz se situe dans un ensemble hospitalier au service de la population nord-lorraine.
Au sein du CHR, le pôle femme-mère-enfant de Thionville représente plus de 2 700 accouchements par an et constitue une référence régionale dans les domaines de la maternité et de la pédiatrie. La prise en charge de la femme en médecine et en chirurgie gynécologiques, de l’enfant en néonatologie et en pédiatrie générale répond aux besoins du bassin de population.
Au sein du territoire de santé, en lien étroit avec le CHR et le nouvel hôpital-maternité de Metz, la maternité et la pédiatrie du CH de Briey apportent une réponse de proximité à la région briotine (près de 1000 accouchements)
Les trois structures constituent un ensemble gradué qui couvre le territoire.

Un regroupement fonctionnel
La solution retenue consiste à regrouper l’ensemble des activités de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital Bon Secours et de l’hôpital-maternité Ste Croix sur le site de Ste Croix car les locaux disponibles permettent le regroupement des deux sites. Seul le service pédiatrie et les urgences pédiatriques resteront à Bon Secours. Pour mener à bien cette réorganisation, des groupes de travail par secteur d’activités ont été créés sur la base d’un binôme médical-paramédical. Leur rôle est d’étudier l’organisation des services.

Une approche sociale spécifique
Le regroupement des professionnels de l’hôpital Bon Secours et de l’hôpital Sainte Croix suppose des transformations sensibles dans les organisations, les habitudes, la structuration des équipes. Pour permettre à chaque agent de trouver au mieux sa place dans la nouvelle organisation, une approche sociale spécifique a été conduite par la Direction des Ressources Humaines et la Direction des Soins.
Ainsi, des entretiens individuels ont été mis en place pour que chaque agent de l’hôpital concerné puisse s’exprimer et prioriser son choix d’affectation.

Un partenariat qui remonte à 2003
La création du pôle de référence régional pour la Femme, la Mère et l’Enfant est le résultat d’un partenariat né en 2003 du regroupement des services de néonatologie du Centre Hospitalier Régional (CHR) Metz-Thionville (site de Bon Secours) et de l’hôpital Sainte Croix et de la création d’un SIH (structure de coopération juridique) pour gérer cette structure. Le 1er juillet 2007, le Centre Hospitalier Régional Metz-Thionville et l’Association Sainte Croix réunissent leurs activités, de gynécologie, d’obstétrique, de pédiatrie, le service d’accueil d’urgence pédiatrique de l’hôpital Bon Secours et des activités de gynécologie, d’obstétrique, de néonatologie, de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, de pharmacie, d’aide médicale à la procréation (AMP), d’imagerie, de l’unité d’adolescents, du centre d’assistance à la femme (CAF), de surveillance continue, d’anesthésie et de chirurgie ambulatoire, de l’hôpital-maternité Sainte Croix au sein d’un Syndicat Inter Hospitalier. La gestion de celui-ci est confiée à la Direction Générale du CHR. Un an plus tard le pôle de référence est crée.

Chiffres clés
• 590 professionnels dont 50 médecins
• 115 lits, 10 places de chirurgie ambulatoire, 7 salles de naissance, 4 salles de prétravail, 6 salles de bloc opératoire dont 1 réservée à l’Assistance Médicale à la Procréation (AMP), 8 postes en salle de soins post-interventionnelle
• 3 000 naissances
• 4 200 femmes hospitalisées en gynécologie
• 1 822 enfants hospitalisés
• 600 opérations de chirurgie de reconstruction
• 565 enfants pris en charge en néo-natalogie
• 726 Activités de Procréation Médicalement Assistée
• 71 séjours en unité d’adolescent

En projet le développement d’activité de chirurgie ambulatoire, d’hospitalisation à domicile, les urgences gynécologiques et obstétriques

Budget
Le budget d’exploitation de l’établissement est de 42 000 000 €.
La situation financière reste délicate. Le regroupement des activités de gynécologie et d’obstétrique sur un seul site (mutualisation des moyens techniques et humains) doit permettre un retour à l’équilibre pour 2012.

Implantation sur le site de Mercy
Ce pôle de référence sera contigu au nouvel hôpital de Metz et construit en même temps que lui, sur le site de Mercy. Leur ouverture est prévue en 2012 – voir article Nouvel hôpital de Metz

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”