Un œil est moins sensible aux contrastes, une baisse de son acuité, des lignes droites qui se déforment, des tâches noires ou grises qui apparaissent … Attention ces symptômes sont les signes avant-coureurs de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Le 26 juin, dans le cadre de la journée nationale d’information et de dépistage, les CHU proposent un dépistage gratuit de cette maladie qui entraine une perte progressive de la vue. Exemples à Angers, Montpellier, Nancy et Poitiers
A Angers cinq ophtalmologistes du CHU accueilleront l’après-midi les personnes qui souhaitent réaliser cet examen.
Au CHRU de Montpellier, c’est dans le Service d’Ophtalmologie – Hôpital Gui de Chauliac que toute personne de plus de 55 ans pourra venir se faire dépister gratuitement et être informée par des spécialistes.
Le CHU de Nancy s’associe à "Nancy Ville Santé" autour de deux événements. « DMLA : parlons-en ! » le 26 juin entre 15h et 17h30 pour une rencontre avec les associations France DMLA et Rétina France. Une personne atteinte de DMLA viendra témoigner. Au cours de cette réunion, le public pourra échanger avec une ophtalmologue du CHU. Le 27 juin, de 9h à 16h, un dépistage gratuit est proposé. Il se dérouera au sein du département d’Ophtalmologie du CHU. Informations et conseils personnalisés seront dispensés aux patients.
A Poitiers, les consultations sont ouvertes toute la journée. Et les internautes sont invités à se connecter à www.chu-poitiers.fr pour poser leur question à un ophtalmologue du CHU qui assurera même un direct de 12h00 à 14h00.
A Rouen, les personnes de 50 ans et plus pourront se faire dépister gratuitement au service d’ophtalmologie, lundi 25 et mercredi 27 juin de 9h à 17h.
L’examen de dépistage consiste en la mesure de l’acuité visuelle et un fond d’œil dilaté.
Première cause de cécité chez les personnes de plus de 50 ans, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) touche près de 1,3 million de français et 25%des personnes de plus de 75 ans. Cette affection oculaire atteint la vision centrale. Impossible alors de lire, de conduire ou de regarder la télévision ou d’accéder aux moyens modernes de la communication téléphone, Internet, télévision …
Il existe deux formes majeures de cette maladie : une forme atrophique, dite DMLA sèche, et une forme exsudative, dite DMLA humide.
La DMLA sèche, qui représente 80 % des cas, résulte de la disparition progressive des cellules rétiniennes de la région maculaire. Si actuellement pour cette forme de DMLA, il n’existe pas de traitement, en revanche des actions de prévention et de rééducation peuvent être mises en place.
La DMLA humide, quant à elle, est due au développement d’une membrane fibrovasculaire sous la rétine. Cette DMLA bénéficie d’un traitement qui repose sur des injections intraoculaires répétées destinées à limiter la prolifération des vaisseaux anormaux sous la rétine. La recherche a d’ailleurs énormément progressé ces dernières années dans ce domaine. Son objectif est de diminuer la fréquence des injections dans l’œil grâce à des produits de durée d’action plus longue.