Déploiement au CHU de Rouen de l’application qui sauve des vies

Le SAMU 76 a déployé en février SAUV Life, une application pour smartphone créée par le SAMU de Paris afin d'augmenter les chances de survie à un arrêt cardiaque. L'application géolocalisée permettra une intervention rapide de citoyens sauveteurs en attendant l’arrivée des services de secours.

Le SAMU 76 a déployé en février SAUV Life, une application pour smartphone créée par le SAMU de Paris afin d’augmenter les chances de survie à un arrêt cardiaque. L’application géolocalisée permettra une intervention rapide de citoyens sauveteurs en attendant l’arrivée des services de secours.
L’arrêt cardiaque tue 50 000 personnes par an en France. Les chances de survie ne sont que de 4% et la survie diminue de 10% par minute sans massage cardiaque alors que les secours arrivent en moyenne au bout de 13 minutes. Seule l’action immédiate d’un citoyen permet de sauver des vies. C’est ce que propose Sauv Life en proposant aux citoyens volontaires qui se trouvent à proximité d’une victime, d’aller apporter son aide, soit en réalisant les premiers gestes de secourisme (massage cardiaque), soit en apportant un défibrillateur géolocalisé grâce à l’application.
SAUV Life s’appuie donc sur les SAMU et sur un réseau de volontaires qui auront préalablement téléchargé l’application sur leur smartphone. Formé ou non, professionnel de santé ou non, chaque citoyen peut aider une victime en téléchargeant l’application gratuite.
Les équipes du Centre 15 du SAMU de Rouen ont été spécialement formées et entraînées par les membres de l’association SAUV Life pour utiliser ce nouvel outil dont la caractéristique réside dans la synergie SAMU et secourisme citoyen.

Faire face à l’urgence vitale

SAUV Life a effectivement pour but de faire intervenir les citoyens sur demande du SAMU en cas d’arrêt cardiaque mais aussi de permettre de contacter le SAMU rapidement, et de manière géolocalisée dans le cas où l‘on est témoin d’un arrêt cardiaque.
Cette application fonctionne sur le principe de la géolocalisation de citoyens qui sont volontaires pour aider le SAMU à sauver une vie. En pratique, il faut installer l’application, et accepter d’être géolocalisé. En cas d’alerte au SAMU, les services de secours vont être déclenchés et simultanément, l’application Sauv life enverra une notification et un SMS aux utilisateurs qui sont à moins de 10 minutes à pied autour de cet arrêt cardiaque. S’ils sont disponibles, ils recevront directement sur leur smartphone la localisation précise et seront guidés jusqu’au lieu de l’arrêt cardiaque.
Certains iront chercher un défibrillateur recensé dans l’application pour délivrer les premiers gestes de secours indispensables avant l’arrivée du SAMU. Ils seront guidés à tout moment par un opérateur du SAMU.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.