Des bâtiments neufs pour une psychiatrie moderne

Les bâtiments flambant neufs du service de Psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent viennent tout juste d'accueillir les premiers patients et le CHU se prépare à ouvrir les nouveaux locaux de la Psychiatrie adultes le 17 novembre. Ces installations modernes implantées au Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne Nord constituent un des plus grands projets immobiliers en France pour la Psychiatrie.

Les bâtiments flambant neufs du service de Psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent viennent tout juste d’accueillir les premiers patients et le CHU se prépare à ouvrir les nouveaux locaux de la Psychiatrie adultes le 17 novembre. Ces installations modernes implantées au Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne Nord constituent un des plus grands projets immobiliers en France pour la Psychiatrie.

La remise à niveau des moyens de la psychiatrie stéphanoise, fortement sous-dotée au niveau régional, a été engagée depuis cinq ans. Elle doit se poursuivre durant les prochaines années, dans le cadre des orientations définies par le Schéma Régional d’Organisation Sanitaire.

Le départ des services de Psychiatrie de l’Hôpital Saint-Jean-Bonnefonds pour leur installation dans des locaux entièrement neufs au CHU Saint-Etienne Nord vont contribuer à améliorer considérablement la qualité de la prise en charge des patients. Le site de Saint-Jean-Bonnefonds ne correspondait plus, en effet, à l’exercice d’une psychiatrie moderne, assurant une prise en charge globale des patients.

Le service de Psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent
Ouvert le jour de la rentrée scolaire, ce service accueille des enfants, de la naissance à 17 ans, souffrant de difficultés psychopathologiques. Dirigé par le Dr Yves-claude Blanchon, chef du service,il regroupe comme auparavant :
– le jardin d’enfants thérapeutique (12 places en accueil de jour)
– l’unité de soins spécialisés à temps partiel (6 places de jour)
– l’unité médico-psychologique de jour pour adolescents (8 places).
– l’unité d’hospitalisation complète pour adolescents (6 lits)

Le service de Psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent est désormais situé à proximité immédiate du Pôle couple-mère-enfant.

Une implantation qui favorise l’insertion de la Psychiatrie dans l’hôpital général et une prise en charge globale des jeunes patients, à la fois somatique et psychologique.
Le rapprochement des services de Pédiatrie et de Psychopathologie, souhaité depuis des années par les équipes, permettra de renforcer le traitement des troubles associés et de développer le travail de liaison.

L’architecture des nouveaux locaux offrent de meilleures conditions de confort aux jeunes patients : chaque unité est bien individualisée et dispose de son propre terrain de jeux tout en étant rattachée à une unité centrale.

Fiche technique
Nombre de places : 26
Superficie : 1 673 m²
Coût global des travaux et équipement : 2 183 000 euros
Activités du service (structures hospitalières et extra-hospitalières) : plus de 1 500 enfants et adolescents suivis
Correspondant à environ 10 000 consultations par an

Le service de Psychiatrie adulte
Les nouveaux bâtiments offrent des conditions d’accueil et de confort adaptées pour les patients et pour le personnel. Le parti architectural permet de disposer d’unités à taille humaine, de meilleures conditions de sécurité et une meilleure qualité des soins.
C’est une évolution profonde de la prise en charge qui est ainsi réalisée à travers ce projet. Le patient psychiatrique est traité dans sa globalité, en considérant les aspects psychiques mais aussi somatiques. Une meilleure insertion de la psychiatrie dans l’ensemble hospitalier va dans l’intérêt même des malades. Elle permettra en retour une meilleure réponse aux besoins en matière de psychiatrie de liaison.

Ce projet dans toutes ses composantes, médicales, soignantes, sociales, architecturales, a été mené à bien avec l’implication active et constante des professionnels mobilisés tout au long de la démarche au service des patients.

Un projet médical pour la psychiatrie
Le CHU de Saint-Etienne met en oeuvre un projet médical qui se traduit par une grande diversification des modalités d’accueil et de prise en charge des patients en psychiatrie : psychiatrie de liaison, alternatives à l’hospitalisation, structures de prise en charge des addictions…
Les professionnels ont participé à la conception des locaux. Ils ont pensé les espaces en fonction des parcours de soins et des projets de vie. La diversification des modes d’accueil permet de raisonner en filière de soins, intégrant les exigences liées à la resocialisation des patients.

Fiche technique
4 unités d’admission (4 X 20 lits)
2 unités de préparation à la sortie (2 X 20 lits)
Total : 120 lits
Superficie : 9 379 m²
Coût des travaux : 9 386 511 euros

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.