27 kg de déchets soit l’équivalent de la quantité produite par une famille de 4 personnes en une semaine, voilà ce que génère en moyenne une opération chirurgicale. A eux seuls, les blocs représentent 30% des déchets émis par les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Forts de ce constat, deux médecins anesthésistes sont passés à l’action, entraînant les équipes des blocs opératoires du Nouvel Hôpital civil et de chirurgie pédiatrique du CHU ainsi que celles de l’Institut Hospitalo-Universitaire dans la dynamique vertueuse de protection de la planète.
Tous les professionnels intervenant au bloc ont été impliqués, chirurgiens, anesthésistes, IADE, IBODE, IDE, aide-soignants et via une action d’information, la création d’un groupe de réflexion et le lancement d’une enquête interne auprès des personnels de blocs. A partir de cette étude, trois mesures phares ont été arrêtées :
– Valoriser les métaux à usage unique utilisés lors d’interventions par la mise en place d’une filière de recyclage dédiée
– Rationaliser les plateaux d’anesthésie pour lutter contre le gaspillage
– Réduire voire une supprimer le protoxyde d’azote et les « gaz anesthésiants » qui sont de puissants gaz à effet de serre
Elles sont actuellement testées dans les blocs de l’IHU, dans celui de pédiatrie de l’hôpital Hautepierre et dans ceux du Nouvel Hôpital Civil. Ces unités ont été retenues du fait de leur taille et de leur souplesse qui permettra de corriger rapidement les processus.
Découvrez en image tous les détails de cette démarche de développement durable sur la chaîne YouTube du CHU de Strasbourg
https://www.youtube.com/watch?v=hZA1hzsT_ME&feature=youtu.be
Simuler un attentat ou une tempête pour préparer aux situations d’urgence
Après l’impressionnant déploiement du “Shelter”, hôpital mobile du CHU de Toulouse, ce fut au tour du projet “SENS” d’être présenté lors de la dernière édition de SantExpo. SENS, ou autrement dit un centre de simulation environnementale et neurosensorielle de 140 m2, ayant la capacité de recréer diverses situations extrêmes pour préparer au mieux les professionnels de l’urgence à des crises majeures. Un projet attendu sur le site de l’hôpital Purpan en 2024.