Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Diabète : « Mon Glucocompteur » l’appli qui calcule ma dose d’insuline

Pour aider les patients diabétiques à mieux équilibrer leur alimentation, le CHU de Toulouse et Sanofi lancent « Mon Glucocompteur » 1ère application mobile gratuite qui, pour chaque repas, aide à calculer ses glucides et à estimer la dose d’insuline rapide à s’injecter. L’appli pour iPhone et Androïd est téléchargeable sur les Stores (App Store et Google Play). Une solution santé mobile qui va simplifier la vie des 3 millions de personnes diabétiques en France.

Pour aider les patients diabétiques à mieux équilibrer leur alimentation, le CHU de Toulouse et Sanofi lancent « Mon Glucocompteur » 1ère application mobile gratuite qui, pour chaque repas, aide à calculer ses glucides et à estimer la dose d’insuline rapide à s’injecter. L’appli pour iPhone et Androïd est téléchargeable sur les Stores (App Store et Google Play). Une solution santé mobile qui va simplifier la vie des 3 millions de personnes diabétiques en France.

Très simples d’utilisation et adaptées au mode de vie des patients, les fonctionnalités de « Mon Glucocompteur » sont indépendantes les unes des autres d’où la flexibilité très appréciée de l’appli, de la consultation de la quantité de glucides contenues dans des portions ou des quantités d’aliments à l’estimation des glucides d’un repas complet sans oublier  la fonction compteur pour le calcul rapide de la dose d’insuline à s’injecter quand on connait déjà les glucides du repas auxquels on applique le ratio insuline/glucides* préalablement évalué pour chaque patient avec l’aide de son médecin diabétologue.
« Mes repas », « Mon compteur », « Mes équivalents visuels », « Mes notes » : les 4 aides de Mon Glucomoteur
Mes Repas : fournit des estimations glucidiques des aliments à la portion qui aident les patients à quantifier la consommation de glucides à chaque repas. Les aliments sont présentés sous forme de portions les plus régulièrement vendues ou consommées.
Mon Compteur : aide aux calculs liés à la méthode d’adaptation appelée insulinothérapie fonctionnelle. Toutes les données sont initiées et évaluées avec l’aide d’un médecin diabétologue et suivies régulièrement par des tests et contrôles de glycémie. La réglette de multiplication facilite les comptes.
Mes équivalents visuels : présente des photos repères visuels qui sont une aide pour une meilleure estimation des quantités dans l’assiette.
Mes notes : permet de garder en mémoire des événements sur certains repas, ou la composition des aliments que les patients ont l’habitude de consommer.
Du papier au digital
Fruit d’un partenariat entre Sanofi et le CHU de Toulouse initié en 2010, le Glucocompteur a été conçu initialement sous format papier à l’initiative de Jacqueline Delaunay, diététicienne dans le service de diabétologie du Professeur Hélène Hanaire au CHU de Toulouse, pour répondre aux besoins exprimés par les patients diabétiques. Son succès auprès des patients et des équipes soignantes a motivé la conception de sa version mobile avec le soutien de Sanofi, afin d’aider le plus grand nombre de patients diabétiques à atteindre leurs objectifs avec un outil adapté à leur mode de vie.
« En tant que professionnelle de santé, j’ai pu constater la difficulté des patients diabétiques à calculer ce qu’ils mangent. C’est loin d’être naturel. Tout l’intérêt du glucocompteur est de jouer le rôle d’assistant et de facilitateur au moment des repas.» a expliqué Jacqueline Delaunay, diététicienne dans le service de diabétologie du Pr Hélène Hanaire du CHU de Toulouse. « Des valeurs glucidiques simplifiées, moyennées et mémorisables, la possibilité de calculer des recettes et de garder des repas favoris, de rentrer les plats préparés industriels directement en glucides à partir des étiquettes est une aide précieuse. Accompagner les patients pour manger en se faisant plaisir tout en maîtrisant les glycémies, n’est-ce pas  le rêve de tout soignant en diabétologie ? »

« Tout ce qui peut permettre aux patients de gagner de la précision et du temps pour la gestion des repas et le calcul de leur insuline est précieux. C’est pour eux plus d’aisance et de liberté. La version papier de cet outil a été un succès. Le développement de l’application, avec le soutien de Sanofi, va rendre cet outil encore plus accessible et facilement utilisable tous les jours. » ajoute le Pr Hélène Hanaire, diabétologue au CHU de Toulouse.
« Dans la vie quotidienne, l’insuline reste un traitement complexe qui s’accompagne de contraintes pour les patients. Les solutions de santé mobile comme « Mon Glucocompteur » peuvent alléger ces contraintes et contribuer à aider les patients à maîtriser avec succès leur maladie », a déclaré Claire Viguier-Petit, Directeur des Opérations Diabète, Sanofi France. « Aujourd’hui, les solutions de santé mobile font partie intégrante des services que nous offrons aux patients diabétiques en complément de nos médicaments et de nos lecteurs de glycémie. Nous entendons continuer à identifier et à accompagner des projets innovants qui apportent un vrai plus aux patients. »
« Mon Glucocompteur » a été développé par Novedia Group, une agence digitale intégrée, qui bénéficie de plus de dix années d’expérience dans le web et le mobile, dans des domaines d’application grand public ou professionnels.

Le diabète en France
Maladie chronique, le diabète présente deux grands types cliniques : le diabète de type 1, qui est une maladie auto-immune caractérisée par un défaut ou une insuffisance de la sécrétion d’insuline (hormone qui régule les concentrations de glucose sanguin) par le pancréas, et le diabète de type 2, qui est un trouble métabolique caractérisé par une production insuffisante d’insuline et une aptitude réduite de l’organisme à répondre à l’insuline qu’il sécrète. Le diabète de type 1 et le diabète de type 2 sont caractérisés par une élévation des concentrations de glucose sanguin (hyperglycémie). Au fil du temps, l’hyperglycémie non contrôlée entraîne des complications macrovasculaires et microvasculaires.

Les complications macrovasculaires, qui affectent les gros vaisseaux sanguins, peuvent prendre la forme de crise cardiaque, d’accidents vasculaires cérébraux et de vasculopathies périphériques.

Les complications microvasculaires affectent les petits vaisseaux sanguins des yeux (rétinopathie), des reins (néphropathie) et des nerfs (neuropathie). En France, en 2011, le seuil des 3 millions de personnes traitées pour diabète a été franchi dont entre 650 000 et 750 000 patients insulinotraités selon la CNAMT1.
*Les ratios insuline/glucides des repas sont définis en collaboration avec le médecin et les soignants, régulièrement testés et mémorisés  dans le profil de l’appli.
Télécharger les applis
https://itunes.apple.com/fr/app/mon-glucocompteur/id803981587?mt=8

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.