Diagnostic du rhésus du foetus,méthode révolutionnaire à l’Hôpital Nord

Chaque année, près de 150 000 femmes de rhésus négatif sont enceintes, dont 90 000 portent un foetus de rhésus positif. Dans ce cas, des anémies foetales sévères peuvent survenir et entraîner la mort de l'enfant. C'est pourquoi le diagnostic du rhésus foetal est systématique pour toutes les femmes enceintes dont le rhésus est négatif, soit 15% des femmes en France. Le laboratoire de biochimie et biologie moléculaire de l'hôpital Nord utilise un procédé unique pour déterminer le rhésus du foetus : le « génotypage rhésus foetal sur sang maternel ».

Chaque année, près de 150 000 femmes de rhésus négatif sont enceintes, dont 90 000 portent un foetus de rhésus positif. Dans ce cas, des anémies foetales sévères peuvent survenir et entraîner la mort de l’enfant. C’est pourquoi le diagnostic du rhésus foetal est systématique pour toutes les femmes enceintes dont le rhésus est négatif, soit 15% des femmes en France. Le laboratoire de biochimie et biologie moléculaire de l’hôpital Nord utilise un procédé unique pour déterminer le rhésus du foetus : le « génotypage rhésus foetal sur sang maternel ».

Cet examen prénatal permet d’identifier le type de rhésus du foetus à partir d’une simple prise de sang maternel. Le plasma d’une femme enceinte contient en effet des quantités très faibles d’ADN foetal. A partir de cet ADN extra-nucléaire présent dans le sang maternel , il possible d’identifier, grâce à la PCR (Polymerase Chain Reaction) en temps réel, le gène responsable de la nature du rhésus.

Cette technique apporte deux évolutions majeures, en évitant l’amniocentèse et en permettant de ne traiter que les femmes avec foetus rhésus positif.

Une technique très délicate
Ce procédé génétique qui permet de déterminer le rhésus du foetus à partir du sang maternel n’est utilisé que dans 3 laboratoires en France, car il demande une très grande technicité. Cette technologie requiert également un gros investissement au niveau des laboratoires. En région PACA, on compte en moyenne 4 000 grossesses rhésus négatif par an, qui mériteraient d’être diagnostiquées par cette technique.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.