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Dijon : un des plus beaux plateaux de Radiologie et Imagerie de France !

Une nouvelle ère dans l'imagerie médicale en Bourgogne : avec l’installation d’un scanner bi-tube (le meilleur au monde) et d’équipements de dernière génération sur le nouveau site de Bocage Central, le CHU de Dijon affirme son rôle de référent régional. Doté de 3 scanners, 6 salles à capteurs plans, 2 IRM , 2 appareils d’échographie high tech, 3 salles de radiologie interventionnelle et d’un système d’archivage et de communication des examens d’imagerie sur écran, ce lieu futuriste s’affirme comme un des plus beaux plateaux techniques de France.

Une nouvelle ère dans l’imagerie médicale en Bourgogne : avec l’installation d’un scanner bi-tube (le meilleur au monde) et d’équipements de dernière génération sur le nouveau site de Bocage Central, le CHU de Dijon affirme son rôle de référent régional. Doté de 3 scanners, 6 salles à capteurs plans, 2 IRM , 2 appareils d’échographie high tech, 3 salles de radiologie interventionnelle et d’un système d’archivage et de communication des examens d’imagerie sur écran, ce lieu futuriste s’affirme comme un des plus beaux plateaux techniques de France.
Parmi les acquisitions du CHU, le nouveau scanner bi-tube « Siemens Somatom Flash » : sa technologie double-source (2 tubes à rayons X tournant simultanément autour du patient) permet de capturer l’image 2 fois plus vite que n’importe quel scanner monotube. Autre avantage,  sa dose de rayons X considérablement réduite passe sous les 1 milli sievert ce qui rend l’examen moins irradiant qu’un an d’exposition aux sources d’irradiations naturelles sur Terre (environ 3mSv). Sa technologie permet enfin de réaliser des acquisitions d’images plus rapides que le battement cardiaque (83 millisecondes), évitant ainsi, par exemple un certain nombre de ponctions artérielles auparavant nécessaires en cas de suspicion de rétrécissement artériel (sténoses des artères périphériques) ou avant opération à cœur ouvert (coronaires). Avec ce nouvel appareil révolutionnaire, les radiologues peuvent désormais examiner le thorax d’un patient en « figeant » les organes en mouvement (sans injection de médicaments bêta bloquants destinés à ralentir le rythme cardiaque par exemple, autre facteur de risque en technique traditionnelle). Ce nouvel équipement autorise donc une exploration précise et indolore en particulier pour l’aorte et ses branches.
La qualité de ce scanner, les logiciels ultra-modernes et performants apparaissent également fondamentaux en Cancérologie (comparaison immédiate du dernier bilan fait chez le patient, pour juger de l’efficacité du traitement).
Nouvellement acquis également, le scanner dédié aux Urgences, le « Discovery CT 750 HD » de General Electric, installé en Radiologie des Urgences est en lien direct avec le SRAU (Service Régional d’Accueil des Urgences) Cet appareil est dédié  à ce service mais aussi aux urgences ou  « semi-urgences » des services cliniques du CHU. Il s’agit là d’un important  changement et d’une évolution très positive qui permet de mieux réguler les actes rythmés sur rendez-vous sur les deux scanners réservés à la programmation. Auparavant, les urgences étaient incluses dans les programmes, des deux scanners du CHU, ce qui décalait de façon significative le suivi de la prise en charge des patients. L’ajout du 3ème scanner permet donc aux patients de bénéficier d’explorations à la fois plus rapides, plus efficaces et plus performantes.
Le scanner déjà présent à l’Hôpital Général, de marque Philips (Brillance CT 16) reste sur ce site, jusqu’à la fin de phase 2 des travaux de Bocage Central.

Radiologie conventionnelle

Les nouvelles acquisitions concernent également les salles de radiologie classique. Grâce à un investissement dans 6 salles à capteurs plans, l’acquisition et la numérisation des images sont réalisées directement à la prise du cliché assurant une meilleure ergonomie de travail pour les manipulateurs, et une prise en charge beaucoup plus efficiente des patients. Ces systèmes permettent également de baisser l’irradiation au patient d’environ 1/3, tout en obtenant des clichés de meilleure qualité. L’investissement, près de deux fois supérieur à celui nécessaire pour des capteurs classiques, traduit la volonté du CHU d’acquérir des systèmes toujours plus performants moins irradiants pour les personnes, d’autant plus que l’activité de radiologie conventionnelle représente encore 60 % des actes d’imagerie.   

2 IRM

L’IRM 3 Tesla SIEMENS TRIO reste en place  à l’Hôpital d’Enfants jusqu’à son remplacement et son installation dans Bocage Central en phase 2 (fin 2012). Une toute nouvelle machine, une IRM 1,5 Tesla SIEMENS Area, a, quant à elle, fait son apparition sur le Plateau d’Imagerie de Bocage Central en remplacement de l’IRM de l’Hôpital Général
Ses avantages en termes de résolution, de qualité d’images, associés à toutes les possibilités d’analyse actuelle en font un outil extrêmement compétitif : séquences corps entier, imagerie de diffusion, angiographie par résonance magnétique 2D-3D.

Echographie

Toujours dans l’optique de moderniser ses équipements sur Bocage Central, le Pôle Imagerie a fait l’acquisition de deux appareils d’échographie de dernière génération dont l’un davantage dédié aux actes interventionnels.
Les développements les plus récents sont aussi optimisés : élastographie, produits de contraste, acquisitions 2D-3D, imagerie de flux.

Systeme Pacs

Bocage Central,  hôpital sans films : le Pôle Imagerie, en collaboration étroite avec la Direction des Systèmes d’Information, a mis en place un système d’archivage et de communication des examens d’Imagerie (PACS) directement accessible depuis le dossier du patient dans le logiciel DxCare.  Testé dans un premier temps dans les services d’imagerie, il a été étendu dès l’ouverture de Bocage Central aux services cliniques. Les cliniciens ont désormais accès, grâce à des PCs standard, aux images des examens en temps réel. Ils ont donc des résultats consultables rapidement et à tout moment, ce qui doit permettre des prises de décisions thérapeutiques optimisées et une fluidité beaucoup plus grande dans la prise en charge et surtout le séjour patient dans l’hôpital. Ce système informatique, relié à celui du CGFL, doit contribuer à la diminution du temps de séjour des patients tout en évitant la redondance de certains examens

Radiologie interventionnelle de Dijon, une référence nationale : 20% de croissance par an et des moyens adaptés aux évolutions

L’imagerie, contrairement aux idées reçues, ne se contente pas de réaliser des actes de diagnostic puisque depuis plusieurs années, les actes thérapeutiques, avec en ligne de mire la radiologie interventionnelle, connaissent une croissance annuelle de près de 20%.
C’est à la fois une volonté et un axe de développement fort pour le Pôle Imagerie et pour l’établissement, et les équipes radiologiques.
Dans un premier temps, elle s’est développée dans les pathologies vasculaires avec par exemple le traitement des anévrysmes intracérébraux, l’embolisation pour syndrome hémorragique (ulcères digestifs, hémorragies du post-partum), l’angioplastie pour sténoses artérielles et veineuses ou bien encore la fibrinolyse. Depuis une dizaine d’années, c’est en cancérologie que son utilisation a connu un développement extrêmement important, notamment avec la chimiothérapie in-situ et les radiofréquences. A présent, le recours à l’imagerie interventionnelle couvre bien d’autres domaines comme par exemple les pathologies vertébrales avec le développement de la vertébroplastie ou le soulagement de la douleur avec  les infiltrations, dans les hernies discales lombaires et cervicales.
Au sein de Bocage Central, le Pôle Imagerie dispose d’un secteur de pointe pour réaliser ces actes interventionnels, avec 3 salles PHILIPS hautes performances dédiées à cette pratique, dont deux salles neuves, et la troisième transférée depuis le service de Neuroradiologie de l’Hôpital Général (salle bi-plan). Ce secteur bénéficie d’une organisation et d’un environnement technique adapté aux risques liés à ces interventions. Il est en lien direct avec le Plateau Technique Interventionnel. L’expertise régionale du Pôle Imagerie en Radiologie Interventionnelle ne peut donc que se renforcer avec la création d’un tel secteur, propice aux gestes les plus complexes, les plus difficiles et qui illustrent le savoir faire des équipes radiologiques actuelles. Dans ces nouvelles salles, les  collaborations,  ,  s’exercent déjà entre chirurgiens cardio-vasculaire, cardio-pédiatres et gastro-entérologues.

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