La 16ème Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs, ce 22 juin 2017, est l'occasion pour les CHU de France de faire le point sur leur activité de prélèvement et de transplantation et sur leur engagement dans la promotion d'un acte de générosité qui sauve des vies. Un message qu'il est essentiel de relayer quand la pénurie reste majeure. 14 471 personnes étaient en attente de greffe au 1er janvier 2017 en France.
La 16ème Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs, ce 22 juin 2017, est l’occasion pour les CHU de France de faire le point sur leur activité de prélèvement et de transplantation et sur leur engagement dans la promotion d’un acte de générosité qui sauve des vies. Un message qu’il est essentiel de relayer quand la pénurie reste majeure. 14 471 personnes étaient en attente de greffe au 1er janvier 2017 en France.
Large mobilisation à l’AP-HP
L’AP-HP se mobilise tout particulièrement pour cette journée à travers des actions pour sensibiliser le grand public et ses personnels. "L’objectif est de faire prendre conscience au public que tout le monde est un donneur potentiel d’organes et de tissus, à moins de s’y être opposé", souligne un communiqué. Ainsi, ce jeudi 22 juin 2017, des stands d’information seront installés dans les hôpitaux universitaires Est parisien et à l’hôpital Européen Georges Pompidou, une projection aura lieu sur l’insuffisance rénale à l’hôpital Tenon, AP-HP, des cafés-débats se tiendront dans les hôpitaux Bicêtre, Cochin, et la Pitié-Salpêtrière de l’AP-HP. Des échanges sont également prévus avec la famille d’un donneur d’organes et un patient en attente d’une greffe à l’hôpital Cochin. Un hommage sera rendu aux donneurs d’organes à l’hôpital Beaujon, AP-HP, en présence de familles de donneurs.
A l’AP-HP, ce sont 1 409 patients qui ont pu recevoir une greffe en 2016 grâce aux donneurs et leurs familles suivis par les équipes médicales.En comptabilisant les greffes de cellules souches, 2 261 patients ont pu être greffés dans 13 hôpitaux de l’AP-HP, ce qui représente 2 368 greffes au total.
Bordeaux, expert national du donneur âgé
Le CHU de Bordeaux rappelle le dynamisme de la Nouvelle Aquitaine en termes de prélèvements grâce au dynamisme du réseau CORENTAIN*. Dans cette région on recense 38,9 prélèvements par million d’habitants contre 28 en France. Des chiffres encourageants mais néanmoins insuffisants au regard des besoins. L’Aquitaine se trouve particulièrement bien placée au niveau national sur le donneur âgé: le taux de prélèvement des personnes de plus de 65 ans s’élève à un peu plus de 45% en Aquitaine (19% pour les plus de 75 ans) alors qu’il est de l’ordre de 30% en moyenne en France. On peut prélever sur ces donneurs âgés des organes abdominaux (foie et rein) qui constituent d’excellents greffons et permettent ainsi de faire face à la pénurie de ce type d’organes pour certaines catégories de patients. La possibilité de sauver des vies en transplantations rénale et hépatique
«Le développement du prélèvement de donneurs âgés permet donc de sauver de nombreuses vies à la fois en transplantation rénale et en transplantation hépatique. Aussi, Il est particulièrement important de faire connaître les différentes possibilités thérapeutiques pour que la personne âgée puisse être sensibilisée, se positionne vis-à-vis du don et surtout le fasse savoir à ses proches», souligne le Dr Julien Rogier, responsable de la coordination hospitalière du CHU de Bordeaux
Rouen bien concerné "Dons d’organes, tous concernés!", interpelle le CHU de Rouen, rappelant que le don d’organes est, avant tout, "un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit" et que "l’anonymat est préservé, que ce soit pour le donneur ou pour le receveur". Les chiffres du CHU de Rouen en 2016:
• 91 greffes rénales
• 10 greffes cardiaques
• 269 greffes de cornées
• 48 prélèvements de reins
• 9 prélèvements de coeur
• 24 prélèvements multi-organes
• 80 prélèvements de cornées Et les autres…
Plus largement un grand nombre de CHU ont pour leur part mené compagne sur les réseaux sociaux. Florilège… Ce qu’il faut savoir:
La loi du 26 janvier 2016 rappelle que chaque citoyen est potentiellement donneur sauf s’il s’est opposé de son vivant (contrairement à ce qui se faisait jusqu’à présent) et que le mode principal d’expression de ce refus reste le registre national des refus sur lequel il est plus simple de s’inscrire en particulier par voie électronique.
Il faut toutefois rappeler que la loi bioéthique du 7 juillet 2011 qui encadre les conditions de prélèvements d’organes après la mort, indique que le médecin se doit de recueillir auprès des proches l’opposition au don d’organes si la personne concernée n’était pas inscrite sur ce registre, mais que des documents écrits devront être produits pour faire valoir cette opposition.
Etre donneur
Un peu moins de 90% des dons proviennent de donneurs décédés essentiellement en mort encéphalique et un peu plus de 10% de donneurs vivants essentiellement pour le rein.
Il existe 2 types de donneurs : le donneur vivant et le donneur décédé. Le donneur décédé peut être en état de mort encéphalique, décédé après arrêt circulatoire suite à un arrêt cardiaque inopiné ou décédé après un arrêt circulatoire contrôlé suite à la limitation ou l’arrêt thérapeutique. Dans la région, l’âge du donneur moyen est de 60 ans.
Pour être donneur: il faut exprimer sa volonté auprès de ses proches. Cela garantit le respect du choix des individus souhaitant faire don de leurs organes Plus d’informations sur le site www.dondorganes.fr
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