Don d’organes : faire connaître sa volonté

«Donneur ou pas, je sais pour mes proches ; Ils savent pour moi» L'information de ses proches sur son consentement ou son refus est au coeur de la 8ème journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe qui se déroulera le 20 juin 2008. Montpellier acteur majeur du prélèvement et de la greffe au plan national mobilise sa coordination hospitalière des prélèvements d'organes et de tissus et présente l'activité d'une équipe disponible 24h/24.

«Donneur ou pas, je sais pour mes proches ; Ils savent pour moi» L’information de ses proches sur son consentement ou son refus est au coeur de la 8ème journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe qui se déroulera le 20 juin 2008. Montpellier acteur majeur du prélèvement et de la greffe au plan national mobilise sa coordination hospitalière des prélèvements d’organes et de tissus et présente l’activité d’une équipe disponible 24h/24.

L’équipe de la coordination hospitalière des prélèvements d’organes et de tissus organise séances d’information au CHRU le 16,17 et 18 juin 2008 et en ville, à la maison de prévention de la santé de Montpellier le 19 juin. Elle tiendra également un stand de sensibilisation de 10h à 18 heures sur la place de la Comédie le 20 juin avec la collaboration des associations de greffés et de familles de donneur. Les différentes coordinations régionales et les associations organiseront d’autres manifestations du 16 au 26 juin en Languedoc-Roussillon.

Placée sous la responsabilité du Docteur Florence Vachiéry-Lahaye, l’équipe de la coordination tente de répondre à l’espoir de greffe de chaque malade en attente. Tête de pont, elle coordonne l’activité de prélèvement des 10 établissements du Réseau en Languedoc-Roussillon : RE-PRE-LAR. Les hôpitaux de grade 3 qui recensent les morts encéphaliques et prennent en charge les familles – les Centres Hospitaliers de Narbonne, Sète, Alès, Bagnolssur-Cèze et Mende- recensent les morts encéphaliques et prennent en charge les familles. Les hôpitaux de grade 2 assurent les prélèvements – Béziers, Perpignan, Carcassonne et Nîmes6 assurent les prélèvements. De grade 1, le CHRU de Montpellier prélève et transplante. Les établissements privés commencent à intégrer le réseau régional en qualité d’établissements recenseurs.

La Coordination du CHU forme, informe et sensibilise tous les publics et notamment les collégiens et lycéens afin d’inciter chaque personne à prendre position de manière éclairée : Pour ou Contre le don d’organes et de tissus.

La Coordination renseigne les services du CHRU et des Centres Hospitaliers de la Région qui peuvent la contacter 24h/24. Cette mobilisation sans faille explique les bons scores de Montpellier.

Prélèvements et greffes en France et à Montpellier : données repères
Nombre de greffes d’organes en 2007

France 4664 231 patients sont décédés faute de n’avoir pu bénéficier d’une greffe.
Montpellier 206 (10 coeurs, 58 foies, 133 reins dont 4 greffes combinées pancréatiques)

Nombres d’organes prélevés au CHRU de Montpellier 2007
121 -13 coeurs, 12 poumons, 26 foies, 66 reins, 4 pancréas-

Taux de prélèvement par million d’habitants en 2007
France
24.7 prélèvements par million d’habitants
Languedoc-Roussillon 26.2 prélèvements par million d’habitants

Pourcentage de refus de prélèvements en 2007
France
30%
Montpellier 23%

Nombre de patients en attente au 31 décembre 2007
En France
7 672 en France
En 2007, 231 patients sont décédés en France faute de n’avoir pu bénéficier d’une greffe.
Montpellier 361 patients étaient inscrits sur liste d’attente de greffe (8 en liste d’attente cardiaque, 320 en liste d’attente rénale, 26 en liste d’attente hépatique, 4 en liste d’attente de pancréas, 3 enfants attendent une greffe rénale.

Pour en savoir plus : le dossier de presse

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Vincent Vuiblet : “L’IA va profondément modifier l’ensemble des fonctions hospitalières.” 

Connaissance des maladies, aide aux diagnostics, dépistage précoce, prise en charge des patients, prédiction de l’efficacité des traitements ou encore suivi des épidémies… dans la santé comme dans d’autres domaines, l’Intelligence artificielle est promise partout. Si les perspectives semblent vertigineuses, difficile de saisir ce que cette évolution technologique, que certains appréhendent comme une “révolution”, implique réellement. A l’occasion de SantExpo, nous avons interrogé Vincent Vuiblet, Professeur de médecine au CHU de Reims et directeur de l’Institut d’Intelligence Artificielle en Santé Champagne Ardenne depuis 2020, sur ce sujet particulièrement d’actualité. L’occasion pour lui de nous éclairer, de balayer aussi un certain nombre d’idées reçues et de fantasmes.

Le CHU de Bordeaux aux petits soins avec ses nouveaux internes

Le 15 mai dernier, deux cent six nouveaux internes ont été accueillis au Grand Théâtre, bâtiment phare de la capitale girondine et propriété du CHU de Bordeaux. Un événement en grandes pompes voulu par Yann Bubien, peu de temps après son arrivée en tant que Directeur général.

A saint-Étienne, cette nouvelle clinique soigne les champions comme les sportifs du dimanche

Ouverte depuis novembre dernier, la Clinique Universitaire du Sport et de l’Arthrose (CUSA) accueille dix-sept praticiens travaillant de concert pour soigner les problématiques qui entourent l’appareil locomoteur. Et si son plateau technique de pointe voit défiler les sportifs de haut niveau comme les amateurs, c’est une autre population, touchée par l’arthrose et autres douleurs articulaires, qui prend massivement rendez-vous. Reportage.

Dossier : l’arthrose

L’arthrose est une maladie articulaire qui touche dix millions d’individus en France. Si 65% d’entre eux ont plus de soixante-cinq ans, il n’en reste pas moins qu’une diversité de causes implique également le développement de la maladie chez les plus jeunes.

Jérôme Pourrat : « L’aumônier est un facteur de paix dans l’hôpital. »

Sensibiliser le personnel soignant et informer les patients sur leur droit au culte à l’hôpital public, et ce quelle que soit leur religion. C’est le quotidien de Jérôme Pourrat, aumônier depuis quatre ans au CHU de Saint-Étienne. Dans le cadre de notre série vidéo Les Chuchoteurs !, l’ex photographe a accepté de revenir sur son parcours et sur ses missions.