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Douleurs : Que proposer aux migraineux en 2011 ?

Au CHU de Bordeaux, la réponse sera apportée le 8 novembre par les équipes du Centre Douleur Chronique qui interviendront, en partenariat avec la médecine du travail, lors de conférences et ateliers organisées dans le cadre de la 6ème journée mondiale de la douleur. A cette occasion le CHU met en lumière les prises en charge sur mesure de son centre de douleur chronique qui accueille chaque année 500 nouveaux migraineux.

Au CHU de Bordeaux, la réponse sera apportée le 8 novembre par les équipes du Centre Douleur Chronique qui interviendront, en partenariat avec la médecine du travail, lors de conférences et ateliers organisées dans le cadre de la 6ème journée mondiale de la douleur. Ces actions sont destinées aux personnels du CHU de Bordeaux en leur qualité de patients potentiels, mais aussi de soignants. Au programme : exposés sur les migraines des adultes et enfants par les docteurs Virginie Dousset, neurologue et Dr Sylvie Laborde pédiatre et ateliers de relaxation, d’éducation thérapeutique et de massages.  A cette occasion le CHU met en lumière les prises en charge sur mesure de son centre de douleur chronique qui accueille chaque année 500 nouveaux migraineux.
Seule structure spécialisée de la région Aquitaine, le Centre Douleur Chronique du CHU de Bordeaux, assure toutes les missions d’une consultation douleur, notamment : l’évaluation biopsychosociale du syndrome douloureux chronique, l’évaluation d’un projet thérapeutique, l’optimisation de l’information aux autres professionnels de santé. Le centre réunit en une unité de lieu des professionnels de santé assurant une pluridisciplinarité (neurologie, rhumatologie, psychiatrie, médecine interne, oncologie, soins palliatifs…), notamment pour la prise en charge des céphalées : infirmières formées à l’éducation thérapeutique, psychiatre, psychologues, kinésithérapeutes.

Comment soigner sa migraine ?

Au Centre Douleur Chronique, la prise en charge est le plus souvent réalisée en consultations externes, cependant une hospitalisation d’emblée peut être proposée aux patients présentant les affections les plus sévères en terme d’intensité ou de retentissement, notamment socioprofessionnel. Au terme de cette évaluation pluridisciplinaire, qu’elle soit externe ou réalisée lors d’une hospitalisation, les stratégies thérapeutiques sont choisies en alliance avec le patient :
– arrêt de la crise avec des moyens médicamenteux ou non.
– diminution de la fréquence des crises par un traitement de fond qui peut être pris quotidiennement
–  D’autres approches non médicamenteuses sont également possibles comme la relaxation ou l’hypnose… Ces deux médiateurs permettent de réduire l’intensité de la crise et d’agir sur les causes de la douleur , qu’il s’agisse d’une migraine ou de céphalées de tension.
la relaxation, dont le principe de base est la respiration entraîne une diminution des tensions psycho-corporelles et donc une détente, ou bien l’hypnose, qui est un état de conscience particulier suscitant un processus de changement. Ces deux outils permettront au sujet de retrouver l’accès à ses ressources et ainsi de mieux vivre.
En cas d’absence d’efficacité des moyens précités, il faut penser à rechercher des facteurs hormonaux, une surconsommation de traitements de crise qui chronicise la migraine et également des facteurs émotionnels.
 
Au CHU, 500 nouveaux migraineux sont vus en consultation sur une année, 60 % ont des céphalées par abus médicamenteux.
 
Actuellement, les travaux de recherche sont centrés sur les céphalées par abus médicamenteux, essayant d’améliorer les modalités de leur prise en charge et de comprendre les mécanismes à l’origine de leur développement.

La migraine

Affection multifactorielle, la migraine touche 17 % de la population générale, avec une prépondérance féminine. Les médecins utilisent le mot céphalée pour désigner toute douleur de la tête. Les patients utilisent souvent l’expression mal ou maux de tête pour des douleurs "en général" de la tête, sans préjuger d’un diagnostic précis.
Or, pour différencier migraine et "maux de tête", il faut rechercher les caractéristiques évocatrices d’une migraine : dans ce cas, la douleur est à type de battements, elle s’accompagne de nausées, voire de vomissements. La douleur est déclenchée ou aggravée par la luminosité, les bruits, les efforts. Les crises durent de 4 à 72 h.

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