Emoi suite au décès du jeune homme poignardé et à l’agression d’un infirmier des urgences

Un garçon de 18 ans a été poignardé dimanche 18 août près du vieux port. Touché au thorax, il a été hospitalisé à l’hôpital Nord où il a été opéré puis placé en réanimation. Le lendemain, l'AP-HM annonçait le décès du blessé à l'hôpital Nord "Malgré tout le professionnalisme et le dévouement des équipes de l’AP–HM et l’espoir de l’opération chirurgicale qui s’était bien déroulée ce dimanche, l’extrême gravité des blessures a emporté ce jour la vie de ce jeune homme".

Un garçon de 18 ans a été poignardé dimanche 18 août près du vieux port. Touché au thorax, il a été hospitalisé à l’hôpital Nord où il a été opéré puis placé en réanimation. Le lendemain, l’AP-HM annonçait  le décès du blessé à l’hôpital Nord "Malgré tout le professionnalisme et le dévouement des équipes  de l’AP–HM et l’espoir de l’opération chirurgicale qui s’était bien déroulée ce dimanche, l’extrême gravité des blessures a emporté ce jour la vie de ce jeune homme".
Dimanche soir, la violence s’est poursuivie aux urgences de l’hôpital de la Conception
Suite à la rixe qui s’est déroulée le Cours Jean Ballad, les agresseurs du jeune homme se sont rendus à l’hôpital de la Conception pour faire traiter leurs blessures. « Aux urgences, l’un d’entre eux a blessé un infirmier à l’arme blanche qui lui demandait ses papiers d’identité et de sécurité sociale » a expliqué Bastien Ripert, directeur de cabinet de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM). "Ce genre de situation n’est absolument pas acceptable. Nos moyens de sécurité ont des limites. Nous demandons donc un accompagnement des pouvoirs publics pour faire face à ce type de situation, avec la présence de forces de police sur place dans un dispositif qu’il convient d’inventer, sans quoi nous ne sommes plus en mesure d’assurer la sécurité" a confié le responsable à l’AFP.
Les inspecteurs de la brigade criminelle de la Sureté mènent activement des recherches pour retrouver les agresseurs.
Violences à l’hôpital : les chiffres 2012
En 2012, l’Observatoire des violences en milieu de santé a reçu 11 344 signalements d’atteintes aux biens et aux personnes, effectués par 352 établissements sanitaires et médico-sociaux. Parmi eux 13 CHRU sur 32 ont fait remonter 3 857 actes de violence.
71 % des violences déclarées sont des atteintes aux personnes
8 083 signalements concernaient des atteintes aux personnes et 3 244 des atteintes aux biens en 2012
L’analyse générale de ces données révèle une prédominance des agressions physiques non qualifiées de crime (niveau 3 sur l’échelle de la violence) qui représentent  4 110 signalements (51%) ; les coups arrivent très majoritairement en tête.
67 signalements (1% des déclarations) font état d’agressions armées pouvant aller jusqu’au crime (niveau 4 de gravité).
Les menaces d’atteinte à l’intégrité physique (de niveau 2) représentent 1 623 signalements (20%) et les injures et insultes (niveau 1) correspondent à  2 283 signalements (28%)

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