Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

En marche pour des prothèses totales de genou en ambulatoire à l’hôpital Edouard Herriot

Des prothèses totales de genou, implantées à des patients le matin, pour un retour à domicile à 18h. Une pratique que l’établissement lyonnais entend banaliser.
Des prothèses totales de genou, implantées à des patients le matin, pour un retour à domicile à 18h. Une pratique que l’établissement lyonnais entend banaliser.
Forte de son succès lors de deux précédentes interventions, l’équipe de chirurgie orthopédique du membre inférieur de l’hôpital Édouard Herriot de Lyon a décidé de pratiquer cette opération en ambulatoire dès que le patient correspond aux critères. Sachant que seules sont éligibles les personnes chez lesquelles il n’est pas relevé de comorbidités (tabagisme, obésité, problème coronarien, etc.)
Environ 270 prothèses totales de genou sont posées chaque année au sein du pavillon T de l’établissement, le plus souvent avec « navigation ». Une technique qui permet une implantation très précise de la prothèse de genou comme le ferait un GPS. Réaliser cette opération lourde en libérant le patient dans la journée, nécessite une coordination d’équipe sans faille. Un défi que l’établissement Lyonnais est prêt à relever. 
Maintenir les paramètres chirurgicaux en ambulatoire
«Nous souhaitions maintenir les paramètres chirurgicaux habituels, explique le Dr Vincent PIBAROT, chirurgien à l’initiative de la première opération en ambulatoire. Donc une anesthésie générale, une chirurgie naviguée et un drain de redon». Lors des deux interventions en question, un cocktail antidouleur avait été infiltré dans la plaie. Résultat probant : les deux patients ont évalué leur douleur à… 0/10 ! «Le kiné était présent dans la salle de réveil pour mobiliser les genoux», ajoute le chirurgien. Les deux opérés sont rentrés dans leur chambre vers 11h, se sont levés, ont déjeuné, puis marché dans le couloir… Une fois à leur domicile, c’est une société prestataire qui a pris le relais pendant 3 semaines.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”