Une personne présentant un trouble mental risque de se retrouver au chômage deux à trois fois plus souvent qu’une autre, selon l’OCDE. Cette exclusion du monde du travail représente une perte majeure pour l’économie, pour les personnes concernées et leurs familles. Au-delà des questions financières, l’insertion ou la réinsertion professionnelle des usagers de la psychiatrie est porteuse d’amélioration tant clinique que sociale. Pour proposer des solutions pérennes aux patients, une articulation entre le secteur sanitaire (réhabilitation psychosociale, remédiation cognitive) et le secteur médico-social (soutien et accompagnement à la réinsertion professionnelle) doit être déployée. Tel est le propos du CHU de Tours qui va mettre à l’honneur plusieurs initiatives originales à l’occasion de la 1ère journée "insertion professionnelle et psychiatrie" qui se tiendra le 16 janvier 2015.
Programme de la 1ère journée insertion professionnelle et psychiatrie du 16 janvier 2015 qui se tiendra au grand amphithéâtre de la faculté de médecine de Tours
A l’issue de cette journée qui réunira à la fois les équipes de soins du pôle de psychiatrie, des usagers et des acteurs du monde associatif, une nouvelle dynamique d’insertion professionnelle devrait être lancée avec les acteurs locaux.
Focus sur le restaurant de l’association A.I.R., exemple de chantier d’insertion professionnelle des personnes en situation de maladie mentale
Le restaurant géré par l’association (AIR) dépend du ministère du travail. Il offre une activité professionnelle aux malades psychiques dont la pathologie est stabilisée. Les salariés en insertion ont un contrat de travail à durée déterminée de droit commun et à temps partiel. Des encadrants techniques professionnels les accompagnent ainsi qu’un conseiller d’insertion professionnel et des bénévoles.
A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.