Epsilim : un groupement des acteurs de santé inédit en France

Les membres fondateurs et représentants des adhérents au Groupement de Coopération Sanitaire Epsilim (Expertise, Performance et Systèmes d'Information en Limousin) présentaient ce matin les motivations et ambitions de leur regroupement au sein d'une même entité. Cette plateforme régionale de mutualisation de compétences, de techniques et d'équipements s'est constituée pour être au service de l'ensemble des acteurs sanitaires sociaux et medico sociaux, publics et privés, en cabinet de ville ou dans les réseaux de la région Limousin, et oeuvrer sur les sujets en rapport avec les systèmes d'informations, la qualité et le sécurité des soins, l'amélioration de la performance, et la mutualisation de services. Une initiative unique en France et qui suscite déjà l'intérêt d'autres régions aux problématiques de performance de prise en charge équivalente.

Les membres fondateurs et représentants des adhérents au Groupement de Coopération Sanitaire Epsilim (Expertise, Performance et Systèmes d’Information en Limousin) présentaient ce matin les motivations et ambitions de leur regroupement au sein d’une même entité. Cette plateforme régionale de mutualisation de compétences, de techniques et d’équipements s’est constituée pour être au service de l’ensemble des acteurs sanitaires sociaux et medico sociaux, publics et privés, en cabinet de ville ou dans les réseaux de la région Limousin, et oeuvrer sur les sujets en rapport avec les systèmes d’informations, la qualité et le sécurité des soins, l’amélioration de la performance, et la mutualisation de services. Une initiative unique en France et qui suscite déjà l’intérêt d’autres régions aux problématiques de performance de prise en charge équivalente.

Le siège d’Epsilim a réuni ce matin à Limoges, les représentants des acteurs sanitaires sociaux et médico-sociaux, publics et privés du nouveau Groupement de Coopération Sanitaire (GCS), avec l’appui de l’Agence Régionale de Santé. « C’est un projet inédit à l’échelle d’une région et de la représentativité de ses adhérents. Initié par l’ancien directeur de l’ARH Limousin, M. Bernard Roehrich, cette démarche volontaire de tous les acteurs de la région a su se concrétiser en seulement un an » précise Gilles Calmes, directeur général adjoint du CHU de Limoges, membre fondateur du GCS.
En réunissant au sein d’une même entité, un ensemble de compétences médicales, d’ingénierie et techniques, ce GCS ouvre de nouvelles perspectives. Pour Antoine Pacheco, président du Groupement d’Intérêt Public Requass qui a intégré Epsilim il va permettre de potentialiser et de mutualiser les projets avec un nombre accru d’acteurs et de réseaux. De son côté, Gérard Tura, président de l’association Reimphos, autre composante du GCS, pense la nouvelle structure plus à même d’aider à relever les enjeux posés par les systèmes d’informations au service des patients et des professionnels, notamment le Dossier Médical Personnel. Il ajoute : « Nous allons rechercher la performance. Au sens de la définition de l’OMS aussi reprise par la FHF : répondre aux besoins en soins de la population, par une pertinence des actes, une réactivité face aux situations de crise, en offrant une accessibilité aux soins et une offre médico-sociale adaptée, avec une recherche d’efficience économique légitime lorsque l’on utilise les ressources de la collectivité.»

Mme Bielli-Nadeau, présidente de la fédération hospitalière privée du Limousin, M. Dubech, représentant de la Mutualité Limousin et ses structures membres, M. Doulx pour la Fehap, et Mme VILLEGER, au titre de l’UGECAM, ont inscrit leur démarche d’adhésion au GCS Epsilim dans cet objectif partagé de proposer une meilleure prise en charge avec des budgets optimisés. L’ARS Limousin, par la voix de Martine Lévêque, préfiguratrice du GCS Epsilim, s’est posée garante de la cohérence des actions à venir et a précisé que la convention constitutive était en cours de signature et serait soumise à approbation du directeur général de l’ARS courant octobre. « Une seconde assemblée générale permettra ensuite d’accueillir de nouveaux candidats membres, vraisemblablement une vingtaine. », ajoute-t-elle. Disposant d’un budget de près de 3 M d’euros, le GCS Epsilim aiguise déjà la curiosité d’autres régions de taille équivalente au Limousin, et a reçu les encouragements du Ministère de la santé qui salue cette initiative de mutualisation originale.

Contact presse
Martine Lévêque – Préfiguratrice GCS Epsilim
href= »mailto:mleveque.arhlimousin@wanadoo.fr » / Tél. : 05 44 00 00 41

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Dossier : L’obésité

Elle concerne 17% des adultes en France, a des origines multiples et peut entraîner de nombreuses complications – cardiovasculaires, hépatiques, rénales, respiratoires, dermatologiques, cancers, diabète – : cette maladie, c’est l’obésité. Alors que la journée mondiale le l’obésité a eu lieu le le 4 mars, la rédaction a souhaité lui consacrer un dossier.

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.