Eté 2008 : Organisation de l’accueil aux urgences

Le dispositif d'accueil mis en place par l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour assurer le fonctionnement des urgences pendant l'été 2008 est dimensionné pour répondre aux besoins de la population face à tout type de situation : activité habituellement observée, tensions exceptionnelles, crise sanitaire.

Le dispositif d’accueil mis en place par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour assurer le fonctionnement des urgences pendant l’été 2008 est dimensionné pour répondre aux besoins de la population face à tout type de situation : activité habituellement observée, tensions exceptionnelles, crise sanitaire.

Engagés dès l’hiver, le recensement et l’adaptation des capacités sont organisés de manière à disposer de lits ouverts là où ils sont nécessaires, notamment en aval des urgences. Dans ce cadre, la prévision d’ouverture pour l’été 2008 est en augmentation moyenne de 2% par rapport à 2007 (soit 565 lits supplémentaires en juillet et 247 en août). De même, la capacité prévisionnelle en lits de soins suite et réadaptation (SSR) est en augmentation de 2%.

Parallèlement, le Centre régional de veille et d’action sur les urgences en Ile-de-France (CERVEAU)*, organisé avec l’Agence régionale de l’hospitalisation d’Ile-de-France (ARHIF), suit en temps réel comme tout au long de l’année le niveau d’activité des 52 services d’urgences connectés au réseau cyber-urgences et analyse quotidiennement l’activité et les disponibilités en lits (MCO et de SSR) de 188 établissements de la région, le nombre de dossiers traités par les 8 Samu. Entre le 1er juin et le 31 août, il observe les situations de tension et les alertes sanitaires afin d’ajuster de manière graduée le dispositif aux besoins qui pourraient être liés aux périodes de forte chaleur.

Ainsi, en cas de suractivité, l’AP-HP est en mesure de rouvrir, très rapidement, de manière totale ou partielle, jusqu’à 250 lits supplémentaires sans déclenchement du plan blanc.

Enfin, à la suite de la canicule de l’été 2003, des mesures ont été prises concernant les bâtiments (isolation, protection solaire, environnement) et les équipements, en particulier la mise à disposition d’une salle rafraîchie dans chaque service accueillant les urgences et dans chaque unité de soins de long séjour

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

AVC : COURSE CONTRE LA MONTRE AU CHU DE MONTPELLIER

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Hépatite C : à Strasbourg, Frédéric Chaffraix dirige le service qui l’a soigné

C’est tout près de l’hôpital Civil (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) que nous avons croisé la route de Frédéric Chaffraix, Responsable du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en Alsace (SELHVA). Ce service, l’homme de 42 ans le connaît bien. Car avant d’en prendre la tête – lui qui n’est pas médecin -, Frédéric l’a côtoyé en tant que patient, après avoir vécu vingt-trois ans, et sans le savoir, avec le virus de l’hépatite C. Rencontre.

Dossier : la maladie de Lyme

Dans ce dossier, nous abordons la piqure de tique et la transmission de la bactérie Borrelia, à l’origine de la très médiatisée maladie de Lyme. L’occasion, sur la base de travaux et d’études scientifiques, de démêler le vrai du faux à l’heure où les controverses et fausses informations pullulent sur internet.