Avec un score de 19,6/20, le CHRU de Montpellier figure à la 4ème place du classement des meilleurs centres de fécondation in vitro (FIV) de France, derrière les CHU d’Antoine Béclère (AP-HP), de Cochin‐Saint‐Vincent‐de‐Paul (AP‐HP) et de Tours – selon le palmarès publié le 26 juin 2013 par « L’Express ». Une reconnaissance de l’expertise des équipes du Pôle Naissance et Pathologies de la Femme qui se disent aussi très fières de la confiance que leur témoignent chaque année plusieurs centaines de couples rencontrant des difficultés dans la conception de leur enfant.
A leur attention, le CHRU a développé un ensemble des techniques d’assistance médicale à la procréation : inséminations artificielles, fécondations in vitro (FIV), FIV avec ICSI (injection intracytoplasmique de spermatozoïde), diagnostic pré‐implantatoire (DPI), conservation du sperme et des embryons, etc.
Au CHRU de Montpellier, l’activité de fécondation in vitro est réalisée à l’Hôpital Arnaud de Villeneuve par les équipes de médecine de la reproduction (Pr Hervé Dechaud, Pr Bernard Hedon) et de biologie de la reproduction (Pr Samir Hamamah), au sein du Pôle Naissance et Pathologies de la Femme (Pr Pierre Boulot).
Le centre de fécondation in vitro du CHRU de Montpellier : une activité dynamique
Sur la période étudiée (janvier 2010‐mars 2011), 911 patientes ont bénéficié d’une tentative de fécondation in vitro (ponction d’ovocytes) au CHRU de Montpellier. Sur ces 911 patientes, 254 ont donné naissance à un ou plusieurs enfant(s), soit un taux de réussite moyen de près de 28%. Le centre obtient même des résultats proches de 30% pour les patientes âgées de 30 à 32 ans.
Il s’agit de résultats très satisfaisants pour les équipes du CHRU, meilleurs même que ceux habituellement observés pour les patients ne bénéficiant pas d’une assistance médicale à la procréation (25% de chances de procréation en moyenne à chaque cycle).
A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.