Aux patientes porteurs d’une tumeur cancéreuse au sein de bon pronostic, la Maternité Régionale Universitaire de Nancy propose un examen des ganglions sentinelles et un traitement en ambulatoire.
Les ganglions sont des éléments lymphatiques de la défense du corps en cas de blessure, d’infection ou de maladie. Dans le cancer du sein, les premiers ganglions concernés parce que les plus proches, se situent dans le creux de l’aisselle. Ce sont les résultats de leur analyse par un anatomopathologiste qui détermineront la nécessité ou pas de l’ablation de la totalité des ganglions de l’aisselle, d’où leur appellation de ganglions sentinelles.
Cette prise en charge n’est pas récente puisqu’elle date d’une dizaine d’années ; en revanche, la nouveauté, c’est sa réalisation en ambulatoire comme à la Maternité de Nancy, où elle est pratiquée par les Drs Fabienne Abel Decollogue et Thierry Routiot, responsables de la cancérologie et de la scénologie au pôle de la Femme dirigé par le Dr Olivier Morel.
La Maternité de Nancy dispose de 5 lits ambulatoires et 3 lits tampons au quotidien, non seulement pour ce type d’intervention mais aussi pour les chirurgies de gynécologie.
L’ambulatoire répond à une demande de plus en plus importante des patientes. Son étude a démontré que ceux qui en bénéficient ont l’impression d’être moins malades. L’ambulatoire allège l’impact de la maladie sur le moral.
Pour les CHU, le spectre de l’impasse financière
Dans un communiqué rendu public ce lundi 2 octobre, la Conférence des Directeurs Généraux de CHU s’alarme de la mauvaise situation financière des CHU français, imputable selon elle aux surcoûts en termes de ressources humaines et aux effets de l’inflation. Et redoute une dégradation rapide si l’Etat ne fait rien.