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Genou : pose d’une prothèse uni compartimentale en ambulatoire

Etre à la maison le soir même, entouré des siens n’est pas le moindre des avantages de la chirurgie ambulatoire comme le confirme un patient qui a choisi ce mode de prise en charge pour sa prothèse uni compartimentale du genou.

Etre à la maison le soir même, entouré des siens n’est pas le moindre des avantages de la chirurgie ambulatoire comme le confirme un patient qui a choisi ce mode de prise en charge pour sa prothèse uni compartimentale du genou.
Jeune retraité passionné de randonnées, Bernard V, 63 ans, souffre du genou. Il pense avoir simplement fait un faux mouvement, mais ses douleurs deviennent régulières. En réalité, il va falloir lui poser une prothèse. Rien d’extraordinaire à ce stade. Mais Bernard a lu dans un magazine que cette opération pouvait se dérouler en ambulatoire. Pour un actif comme lui, hostile à l’idée d’être bloqué quatre ou cinq jours dans une chambre d’hôpital, la chirurgie ambulatoire s’impose comme une évidence.
En quête du chirurgien qui pourra l’opérer selon ses attentes, Bernard V, habitant à Metz en Moselle, entre en contact avec le Dr M’barek Irrazi. Chirurgien reconnu et expérimenté en chirurgie orthopédique et traumatologique, le Docteur Irrazi exerce à l’Hôpital de Mercy (CHR Metz- Thionville). Il est fortement impliqué en chirurgie ambulatoire qu’il promeut au sein d’un groupe national. « Le développement de la chirurgie ambulatoire s’est longtemps heurté à une réticence sociétale. Aujourd’hui, les conditions de vie se sont fortement améliorées et l’environnement familial et social est propice à l’essor de cette activité» explique le Dr Irrazi.
En effet, l’accord du patient ne suffit pas à poser l’indication ambulatoire. Facteur déterminant, l’entourage du patient doit être favorable et présent pour l’accompagner son retour à domicile. Le fait d’être soutenu par ses proches est une condition sine qua non, un patient volontaire mais isolé ne peut être éligible à ce type de chirurgie.

Opéré à 8h du matin et sorti à 17h, Bernard se réjouit de cette hospitalisation d’une journée. « Je me suis senti dans une bulle » déclare-t-il avec un grand sourire. Cette « bulle » est le résultat d’une organisation au cordeau du parcours de soin. La structure de chirurgie ambulatoire rassure avec son fonctionnement rôdé, millimétré : appel de la veille, planning de la journée précis et communiqué au patient, «salon de sortie et d’aptitude à la rue», appel du lendemain….
« Dès la décision de chirurgie ambulatoire. Tout est planifié » précise Bernard, « les séances de rééducation, le protocole médicamenteux, la gestion de la douleur…». «Le patient a «moins mal» chez lui, à domicile. C’est ce que révèlent des études. Le simple fait de ne pas être seul dans sa chambre d’hôpital, mais chez soi dans son univers, aide à de ne pas focaliser sur sa douleur» confirme le Dr Irrazi

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