Confrontée à d’importants problèmes financiers et de recrutement, la clinique de Gien s'est tournée vers le CHR d’Orléans pour consolider les activités de chirurgie de proximité. Depuis 2010, son bloc, l'unique de ville, est regroupé avec celui du centre hospitalier Pierre Dézarnaulds, membre du GHT du Loiret.
Confrontée à d’importants problèmes financiers et de recrutement, la clinique de Gien s’est tournée vers le CHR d’Orléans pour consolider les activités de chirurgie de proximité. Depuis 2010, son bloc, l’unique de ville, est regroupé avec celui du centre hospitalier Pierre Dézarnaulds, membre du GHT du Loiret.
La Clinique Jeanne d’Arc de Gien a décidé de transférer les autorisations d’activités de soins au CHR d’Orléans tout en conservant le site actuel. "Les difficultés de recrutement médical et les contraintes budgétaires croissantes rendent difficile la gestion d’un établissement de santé isolé sur un territoire de santé fragile" est-il expliqué dans le communiqué en date du 4 octobre.
La clinique a réuni le comité d’entreprise, le CHSCT et la commission médicale pour leur présenter le projet de transfert. Il s’agit d’assurer la pérennité de ces activités sur un territoire situé en moyenne à plus d’une heure de la capitale régionale et de sauvegarder l’emploi de 117 professionnels ETP et l’activité de 40 médecins libéraux.
Mutualisation des compétences et des moyens à travers le GHT 45
Le CHR d’Orléans va débuter dans les prochains jours les rencontres avec les personnels et les médecins de la clinique pour élaborer avec eux les modalités de consolidation de leur activité. L’objectif commun est de signer le protocole de regroupement au plus tard début 2018. La mise en place du GHT 45 va également renforcer les mutualisations de moyens entre le CHR et le CH de Gien en regroupant notamment, les fonctions supports, gages d’économies susceptibles d’assurer la pérennité de l’équilibre économique de la nouvelle entité.
Sur ces bases renforcées, le GHT du Loiret pourra répondre parfaitement aux objectifs qui lui ont été fixés par la loi, offrir aux patients des soins de qualité équivalente sur l’ensemble du département et organiser leur parcours de soins au sein des hôpitaux du territoire. «Le soutien du CHR à un établissement privé atteste de la mobilisation du service public en faveur d’une offre de soins de qualité au plus près du patient » fait valoir Olivier Boyer, le directeur général du CHR d’Orléans.
La reprise effective de l’activité prendra forme, après avis des instances des établissements concernés, dès que l’ARS aura validé la mutation des autorisations de la clinique au CHR d’Orléans.