Grand déstockage : 8.3 tonnes de matériel enlevé pour un recyclage idéal

Encombré par le stockage de 8,3 tonnes de matériel électrique médical usagé dans son sous-sol, le CHU de Nice vient de confier leur collecte et leur recyclage à l’éco-organisme Récylum*.

Encombré par le stockage de 8,3 tonnes de matériel électrique médical usagé dans son sous-sol, le CHU de Nice vient de confier leur collecte et leur recyclage à l’éco-organisme Récylum*.
200 équipements (lampes, banque de sang, bistouri électrique, échographe, étuve, laser, imprimante, appareillage de monitoring, respirateur, pèse bébé …) ont été évacués les 24 et 25 octobre 2013, puis dépollués et recyclés  par un opérateur de traitement spécialisé, prestataire de Récylum. Dans le cadre d’une convention signée par le CHU, des conteneurs ont également été mis à disposition pour le stockage et l’enlèvement régulier des petits équipements qui arriveront en fin de vie tout au long de l’année. 
En transférant à un éco-organisme la responsabilité de la dépollution et du recyclage de ses équipements électriques usagés, le CHU de Nice a la garantie, certificats à l’appui, d’une prestation complète respectueuse des principes du développement durable et conforme à la réglementation. Il bénéficie également d’un service gratuit, grâce au financement de la filière par les fabricants des équipements concernés. Récylum enlève gratuitement tous les équipements électriques mis sur le marché par ses adhérents dès lors qu’ils sont libres de toute entrave mécanique et électrique. Le CHU faisait déjà gratuitement appel à Récylum depuis 2007 pour le recyclage de ses néons, et depuis 2011 pour les équipements électriques des bâtiments (matériel d’éclairage, de détection incendie, de contrôle d’accès, de gestion et régulation énergétique, automatismes de fermeture de portes, …). Ce service gratuit ne relève pas du Code des marchés publics.
*Un éco-organisme n’est pas un prestataire de service mais organisme agréé à but non lucratif exclusivement financé par les fabricants d’équipements électriques. Le statut d’éco-organisme agréé impose une conformité totale au cahier des charges réglementaire défini par l’État pour chaque filière. Le dossier d’agrément est en général examiné par une commission consultative représentative de l’ensemble des acteurs de la filière Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) concernée. L’agrément est ensuite attribué par arrêté ministériel pour une durée limitée et reconductible, durant laquelle l’éco-organisme devra faire preuve, auprès d’un censeur d’état, du Ministère de l’Écologie, et de la commission d’agrément, du fonctionnement conforme de ses opérations.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Simuler un attentat ou une tempête pour préparer aux situations d’urgence 

Après l’impressionnant déploiement du “Shelter”, hôpital mobile du CHU de Toulouse, ce fut au tour du projet “SENS” d’être présenté lors de la dernière édition de SantExpo. SENS, ou autrement dit un centre de simulation environnementale et neurosensorielle de 140 m2, ayant la capacité de recréer diverses situations extrêmes pour préparer au mieux les professionnels de l’urgence à des crises majeures. Un projet attendu sur le site de l’hôpital Purpan en 2024.

A Santexpo, des CHU de France en transition(s)

Pour la deuxième année consécutive, les 32 CHU ont affiché leur unité à l’occasion de Santexpo, salon qui a réuni du 23 au 25 mai l’écosystème de la santé. S’il est difficile d’évaluer les retombées réelles pour les établissements, ce rassemblement sur deux stands et une même bannière (CHU de France) aura eu le mérite de faire valoir un certain nombre de thèmes, dont les transitions numérique, écologique ou sociale au sein de l’hôpital. A défaut d’énumérer tout ce que nos caméras ont pu capter d’échanges sur ces trois jours, la rédaction vous propose de revivre dix temps forts.

Vincent Vuiblet : “L’IA va profondément modifier l’ensemble des fonctions hospitalières.” 

Connaissance des maladies, aide aux diagnostics, dépistage précoce, prise en charge des patients, prédiction de l’efficacité des traitements ou encore suivi des épidémies… dans la santé comme dans d’autres domaines, l’Intelligence artificielle est promise partout. Si les perspectives semblent vertigineuses, difficile de saisir ce que cette évolution technologique, que certains appréhendent comme une “révolution”, implique réellement. A l’occasion de SantExpo, nous avons interrogé Vincent Vuiblet, Professeur de médecine au CHU de Reims et directeur de l’Institut d’Intelligence Artificielle en Santé Champagne Ardenne depuis 2020, sur ce sujet particulièrement d’actualité. L’occasion pour lui de nous éclairer, de balayer aussi un certain nombre d’idées reçues et de fantasmes.

Le CHU de Bordeaux aux petits soins avec ses nouveaux internes

Le 15 mai dernier, deux cent six nouveaux internes ont été accueillis au Grand Théâtre, bâtiment phare de la capitale girondine et propriété du CHU de Bordeaux. Un événement en grandes pompes voulu par Yann Bubien, peu de temps après son arrivée en tant que Directeur général.

A saint-Étienne, cette nouvelle clinique soigne les champions comme les sportifs du dimanche

Ouverte depuis novembre dernier, la Clinique Universitaire du Sport et de l’Arthrose (CUSA) accueille dix-sept praticiens travaillant de concert pour soigner les problématiques qui entourent l’appareil locomoteur. Et si son plateau technique de pointe voit défiler les sportifs de haut niveau comme les amateurs, c’est une autre population, touchée par l’arthrose et autres douleurs articulaires, qui prend massivement rendez-vous. Reportage.