Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Greffes de cornées lamellaires postérieures : nouvelle activité au CHU Dijon Bourgogne

Les patients souffrant de troubles visuels dus à des anomalies de la cornée n'ont souvent d'autres alternatives que la greffe de cornée pour améliorer leur vision. Depuis un peu plus de six mois, le service d’Ophtalmologie du CHU Dijon Bourgogne propose un nouveau traitement, la greffe de cornées lamellaires postérieures. À ce jour, plus de vingt personnes ont bénéficié de cette chirurgie peu invasive.

Les patients souffrant de troubles visuels dus à des anomalies de la cornée n’ont souvent d’autres alternatives que la greffe de cornée pour améliorer leur vision. Depuis un peu plus de six mois, le service d’Ophtalmologie du CHU Dijon Bourgogne propose un nouveau traitement, la greffe de cornées lamellaires postérieures. À ce jour, plus de vint personnes ont bénéficié de cette chirurgie peu invasive.
La greffe de cornées lamellaires postérieures est une greffe sélective de la seule partie anatomique en état de dysfonction, qui permet de ne remplacer que la partie de la cornée non fonctionnelle (une seule couche de 15 microns). « Cette technique de greffe endothéliale offre plusieurs avantages très appréciés par le patient, une intervention moins longue, moins de risques de rejets ou de déformations de la cornée et une récupération visuelle plus rapide. » précise le Pr Catherine Creuzot-Garcher, cheffe du service d’Ophtalmologie, 
La cornée joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de la vision. Comme une lentille naturelle, elle transmet les rayons de lumière à l’œil en les réfléchissant ou en les réfractant. La cornée a une dimension comprise entre 520 et 560 microns d’épaisseur. Elle est composée de cinq couches. Habituellement, les interventions sur cette partie de l’œil consistaient à retirer les cinq couches de la cornée et à les remplacer par des tissus sains. Désormais, la greffe sélective  évite une chirurgie de l’œil « à ciel ouvert », puisque l’acte ne nécessite qu’une micro incision de 2,2 mm. Cette technique chirurgicale moins lourde ne requiert qu’une hospitalisation de deux jours.

Indications pour les greffes de cornées lamellaires postérieures

Les greffes de cornées lamellaires postérieures (DMEK = Descemet Membrane Endothélial Keratoplasty = greffe endothéliale pure) peuvent être proposées en cas de dystrophie de Fuchs (œdème de la cornée dû à des transformations de cellules en gouttes non fonctionnelles), de décompensations post chirurgicales et d’herpès oculaires.
Pour déployer cette technique, le CHU Dijon Bourgogne s’est doté de kits de greffe endothélio descemétique afin de prélever les greffons et les injecter dans l’œil. 

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.

Un patient Parkinsonien entreprend le tour du monde à la voile 

Le 10 septembre dernier a retenti le “top départ” des quatorze monocoques participant à l’Ocean Globe Race 2023, une course à voile en équipage autour du monde. A bord du voilier Neptune, deux personnages : le Dr Tanneguy Raffray, ophtalmologue à la retraite, et Bertrand Delhom, ancien moniteur de voile atteint de la maladie de Parkinson. Leur aventure, jalonnée de nombreux défis, est suivie de près par plusieurs professionnels de santé du CHU de Rennes, dont l’avis est à entendre dans le podcast “Qui ose vivra !”