La grève du secteur privé a fortement impacté les services d’urgences et de gynécologie-obstétrique des Hospices Civils de Lyon (HCL) entre le 12 et le 16 novembre 2012 entraînant une augmentation d’activité allant de 14 % à 56 % selon les services. Face à cette situation exceptionnelle, les HCL se sont organisés pour accueillir les patients des établissements fermés : malgré un afflux inhabituel de patient(e)s, leurs équipes, très investies dans leurs missions de service public, ont assuré le bon fonctionnement des services.
Aux urgences
Les services de la Croix Rousse et de l’Hôpital Edouard Herriot ont fait face à un accroissement important des flux tout au long de la semaine. La tension (bien que moindre) a été également palpable au Centre Hospitalier Lyon-Sud et à l’Hôpital Femme-Mère-Enfant.
– Croix-Rousse : + 42% de patients
– Hôpital Edouard Herriot – Service Médical d’Accueil : + 22.6%
– Hôpital Edouard Herriot – Urgences médicales : + 14.2%
Avec des pics les 2 premiers jours
+ 56% d’activité pour la Croix Rousse
+ 37% pour les urgences traumatologiques
+ 35% pour les urgences médicales.
Dans les maternités
Les HCL se sont immédiatement organisés et ont mis en place une cellule de régulation chargée d’orienter les patientes au sein des 3 maternités, et en direction de certains établissements non-grévistes du territoire.
– Plus de 40 femmes suivies dans les cliniques privées se sont présentées aux urgences gynécologiques et dans les maternités des HCL.
– 18 d’entre elles ont finalement accouché aux Hospices Civils de Lyon.
En termes d’organisation, les HCL ont été en lien permanent avec l’Agence régionale de santé Rhône-Alpes pour organiser, avec elle, l’orientation des patients, dans le souci de répondre au mieux aux besoins et de s’adapter heure par heure.
Dans un courrier adressé à la gouvernance du CHU, Christophe Jacquinet, directeur général de l’ARS, a d’ailleurs tenu à exprimer ses remerciements aux équipes concernées pour leur mobilisation, qui a permis de garantir à la population la continuité de l’accès aux soins.
A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques
Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.