Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Hommage au créateur du 1er SAMU de France : le Pr Louis Lareng

Le 7 octobre 2008, c'est en présence des autorités qu'a été inauguré le nouveau bâtiment du Samu 31 qui porte désormais le nom du Pr. Louis Lareng. En 1968, ce précurseur de génie imaginait la première organisation des secours d'urgence articulée autour d'un numéro d'appel unique le «15» !

Le 7 octobre 2008, c’est en présence des autorités qu’a été inauguré le nouveau bâtiment du Samu 31 qui porte désormais le nom du Pr. Louis Lareng. En 1968, ce précurseur de génie imaginait la première organisation des secours d’urgence articulée autour d’un numéro d’appel unique le «15» !

Le Pavillon Louis Lareng
Situé au Nord de l’Hôpital PURPAN, ce nouveau bâtiment abrite désormais toutes les activités du SAMU 31 sous la direction du Docteur Jean-Louis Ducassé, ainsi que le Centre Antipoison et de Toxico Vigilance Midi-Pyrénées créé en 1999 qui est sous la responsabilité du Docteur Claudine Cabot. L’hélistation est située sur le toit du bâtiment.

Les activités du SAMU 31
– Le Centre de Réception et de Régulation des Appels du SAMU 31 (CRRA) : traite les appels du 15, mais aussi de la permanence des soins de ville.
– Le Centre de Consultation Médicale Maritime (CCMM) : apporte une expertise nationale sur l’aide médicale en mer, en prenant en charge les marins blessés ou malades quelques soient leurs positions sur le globe.
– Le Service Mobile d’Urgence et de Réanimation de Toulouse (SMUR) : assure la prise en charge médicale pré hospitalière les patients adultes et pédiatriques.
– Le Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence (CESU) : coordonne et assure les formations aux gestes et soins d’urgence (AFGSU) aux personnels médicaux et paramédicaux.
– L’Unité de Médecine de Catastrophe : gère la participation des médecins et soignants du SAMU dans la prévention et la gestion des risques, en collaboration étroite avec la préfecture elle participe à l’élaboration des différents Plans Particuliers d’Intervention (Plan Blanc, Plan Rouge …).

Le Centre Antipoison et de Toxico vigilance de Midi-Pyrénées :
– Aide au diagnostic et à la prise en charge thérapeutique des intoxications.
– Informe sur les risques liés à l’emploi de produits et de substances chimiques.
– Assure une veille sanitaire sur pollution de l’environnement.

Le Professeur Louis Lareng

En prenant la décision le 16 Juillet 1968 de créer le 1er Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU) de France à Toulouse, le Conseil d’Administration du CHU, n’imaginait pas qu’il anticipait la loi de 1986 sur la médecine d’urgence « hors les murs » et dont l’expérience allait être étendue à tout le territoire. Le Professeur Louis Lareng a été l’artisan de cette nouvelle aventure, mettant toute sa détermination et sa ténacité à vaincre une par une les difficultés administratives, financières et humaines pour mettre en place une organisation des secours d’urgence articulée autour d’un numéro d’appel unique le « 15 ». Cette organisation qui perdure depuis 40 ans a fait la preuve de son efficience.

Le Professeur Christian Virenque, en succédant à Louis Lareng, a participé à l’évolution et au développement du SAMU 31, notamment en créant l’enseignement de la médecine de catastrophe qui a démontré sa pleine justification en septembre 2001 lors de l’explosion de l’usine AZF.

Le SAMU à l’ère du numérique
Depuis le concept historique de 1968, le SAMU 31 installé au Pavillon Louis Lareng inaugure une nouvelle ère avec l’arrivée du numérique : le couplage téléphonie et radiocommunications informatiques à la régulation et l’informatique embarquée dans les véhicules SMUR. Ce concept unique en France a été un souhait du Docteur Jean-louis Ducassé lors de la conception de ce nouveau bâtiment, et confirme le SAMU 31 dans son rôle de précurseur.

Une équipe de 150 personnes aux compétences multiples
Le SAMU 31, c’est une trentaine de médecins urgentistes, une trentaine d’ambulanciers, autant de Permanenciers Auxiliaires de Régulation Médicale, plus de 25 infirmières, des secrétaires, de nombreux étudiants de médecine en stage. Au total, c’est donc une équipe de 150 personnes, aux compétences polyvalentes, qui sont mobilisées pour répondre aux missions de l’Aide Médicale Urgente H24 et 365 jours par an.

Le SAMU 31 est une structure hospitalière qui organise et coordonne la prise en charge globale des patients et participe à la prévention des situations d’urgences collectives. Il existe aujourd’hui au moins un SAMU dans chaque département Français, soit une centaine au total. A ce titre : l’histoire a donné raison au Professeur Louis LARENG qui le premier avait compris que la médecine d’urgence commençait dès l’appel, puis allait « du pied de l’arbre » jusqu’au lit de réanimation.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise

Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.

Etudes de Médecine : Romuald Blancard ou l’un des visages de l’ouverture du 2e cycle à la Réunion

Depuis septembre, il fait partie de la première promotion d’étudiants en médecine de quatrième année de La Réunion. Pour Réseau CHU, Romuald Blancard a accepté de nous parler de l’ouverture du deuxième cycle des études médicales sur son île, mais pas seulement. Son parcours atypique, son stage en psychiatrie, ses rêves jamais trop grands etc. ont été abordés dans les locaux du nouveau campus bioclimatique de Sainte-Terre. Sans langue de bois.

Le CHU de La Réunion a pris la vague rose

La seizième édition de la Run Odysséa Réunion s’est tenue les 4 et 5 novembre sur le site de l’Étang-salé, dans l’ouest de la Réunion, et ce malgré une météo capricieuse qui a bien failli compromettre l’opération. 275 000 euros ont été récoltés. Un succès auquel est associé le CHU de la Réunion, partenaire pour la première fois cette année, et dont le baptême de l’eau a été placé sous le signe de la prévention. Reportage.