"1 milliard d'euros économisés pour la solidarité nationale mais 247 millions d'euros de déficit pour les hôpitaux" selon la Fédération Hospitalière de France. Voici les chiffres clés qui ressortent de l'enquête financière pour l’exercice budgétaire 2014 pour l’hospitalisation publique conduite par la FHF. Des chiffres qui ne peuvent se passer de commentaires. La FHF démontre que les déficits ne sont pas imputables à une mauvaise gestion mais au choix délibéré des pouvoirs publics.
"1 milliard d’euros économisés pour la solidarité nationale mais 247 millions d’euros de déficit pour les hôpitaux" selon la Fédération Hospitalière de France. Voici les chiffres clés qui ressortent de l’enquête financière pour l’exercice budgétaire 2014 pour l’hospitalisation publique conduite par la FHF. Des chiffres qui ne peuvent se passer de commentaires. La FHF démontre que les déficits ne sont pas imputables à une mauvaise gestion mais au choix délibéré des pouvoirs publics.
Si les hôpitaux qui ont enregistré une activité soutenue, n’ont pas réussi à équilibrer leur budget c’est du côté de l’écart entre l’évolution naturelle des dépenses (3,6%) et celle des recettes (ONDAM) réellement perçues (1,7%) qu’il faut chercher. "Si les crédits de l’ONDAM votés par le Parlement, sur proposition du Gouvernement, avaient été entièrement distribués, les hôpitaux auraient atteint l’équilibre". précise la FHF dans un communiqué en date du 10 juillet 2015. Pour combler cet écart, les équipes ont fait preuve "de performances budgétaire et économique (productivité) "remarquables". "Le gain est estimé en effet à près de 1 milliard d’euros ! Soit autant d’économie pour la solidarité nationale." souligne la FHF
L’estimation fait apparaître un déficit global de 247 millions d’euros en tenant compte des recettes provenant notamment des cessions immobilières, soit 0,35 % des dépenses globales des hôpitaux publics, et de 400 millions hors cessions d’actifs.
La FHF salue la performance des professionnels, mais cette politique a une limite. Elle privilégie le court terme au long terme ! Les hôpitaux publics ont vu leur capacité nette d’autofinancement chuter globalement de 5,9% et les CHU de 10,7%. En outre les emprunts ont diminué de 26% et l’investissement réel des établissements a baissé de 14%.
La FHF estime que les Pouvoirs Publics ont mis sciemment les hôpitaux en déficit en 2014.