Imagerie de l’appareil locomoteur : acquisition du nouveau système EOS

Avec l'aide de l'Europe, de la région Bretagne, du Conseil général du Finistère, de Brest métropole océane et de l'Inserm, la plate-forme technologique et clinique du Centre régional hospitalo-universitaire de Brest, Therafonc, dispose d'un tout nouveau système d'imagerie de l'appareil locomoteur dénommé EOS.

Avec l’aide de l’Europe, de la région Bretagne, du Conseil général du Finistère, de Brest métropole océane et de l’Inserm, la plate-forme technologique et clinique du Centre régional hospitalo-universitaire de Brest, Therafonc, dispose d’un tout nouveau système d’imagerie de l’appareil locomoteur dénommé EOS.

Produit par la société française biospace med, sur la base d’une technologie ayant valu le prix Nobel de physique à Georges Charpak en 1992, ce système permet de réaliser simultanément des radiographies numériques corps entier, de face et profil, en l’absence de toute distorsion.

Cet équipement, dont seulement 9 exemplaires existent en France (et moins de 20 dans le monde), est installé dans le service d’Imagerie médicale pédiatrique de l’hôpital Morvan. Il est utilisé pour l’exploration des déformations vertébrales des enfants.

Grâce à une technicité élevée, le système EOS permet une exposition aux rayons X 10 fois moindre qu’un système de radiologie conventionnelle, voire plusieurs centaines de fois moindre qu’un scanner 3D. Il est donc parfaitement adapté au suivi des enfants tout au long de leur croissance.

EOS permet également de réaliser des reconstructions 3D du squelette humain à partir des deux images radiographiques.

Cette capacité tout à fait unique à fournir des mesures 3D à partir d’images effectuées en position debout, fait d’EOS un système particulièrement adapté au bilan pré-opératoire lors de la pose de prothèses totales de hanche ou de genou chez l’adulte.

Utilisé en pratique clinique quotidienne, EOS est également un élément important sur lequel s’appuie la recherche régionale en imagerie médicale.

Il s’intègre en effet dans un ensemble d’équipements de pointe au sein du programme européen Pimatgi (plate-forme d’innovation en imagerie médicale et action thérapeutique guidée par l’image).

Le projet Therafonc sur l’Imagerie thérapeutique fonctionnelle, élément du programme européen Pimatgi, est financée à hauteur de 3 000 000 d’euros dans le cadre du Contrat de projet Etat-Région 2007-2013.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Première greffe française de larynx : récit d’une performance lyonnaise

Pour la première fois en France, un larynx a été greffé sur une femme les 2 et 3 septembre dernier. Deux mois et demi après cette opération spectaculaire qui a mobilisé douze chirurgiens issus des Hospices Civils de Lyon et autres CHU français durant vingt-sept heures, le CHU lyonnais communique sur le sujet. Quant à la patiente âgée de 49 ans, elle pourrait retrouver durablement l’usage de la parole vingt ans après l’avoir perdue.

Etudes de Médecine : Romuald Blancard ou l’un des visages de l’ouverture du 2e cycle à la Réunion

Depuis septembre, il fait partie de la première promotion d’étudiants en médecine de quatrième année de La Réunion. Pour Réseau CHU, Romuald Blancard a accepté de nous parler de l’ouverture du deuxième cycle des études médicales sur son île, mais pas seulement. Son parcours atypique, son stage en psychiatrie, ses rêves jamais trop grands etc. ont été abordés dans les locaux du nouveau campus bioclimatique de Sainte-Terre. Sans langue de bois.

Le CHU de La Réunion a pris la vague rose

La seizième édition de la Run Odysséa Réunion s’est tenue les 4 et 5 novembre sur le site de l’Étang-salé, dans l’ouest de la Réunion, et ce malgré une météo capricieuse qui a bien failli compromettre l’opération. 275 000 euros ont été récoltés. Un succès auquel est associé le CHU de la Réunion, partenaire pour la première fois cette année, et dont le baptême de l’eau a été placé sous le signe de la prévention. Reportage.

A Nancy, l’Infiny au service des MICI

En juin 2021, l’Agence nationale de la recherche annonçait le financement de douze nouveaux Instituts hospitalo-universitaires, montant ainsi le nombre d’IHU à dix-neuf avec l’ambition de faire de la France la première nation souveraine en matière de santé à l’échelle européenne. Sur ces douze nouveaux établissements, deux d’entre eux ont obtenu, en raison de “intérêt de santé publique majeur” qu’ils présentaient, le label “IHU émergent ».” C’est notamment le cas de l’IHU INFINY du CHRU de Nancy, officiellement lancé le 7 septembre dernier, et spécialisé dans la prise en charge des MICI.